CANVIEW

Afrique #64 : Simplify, Africure, KKO International, EAIF, Beco Capital...


| 3162 mots
Implantations du groupe marocain Outsourcia avant le rachat du français Simplify - © Outsourcia

Implantations du groupe marocain Outsourcia avant le rachat du français Simplify - © Outsourcia

Bulletin Hebdo Afrique

Services et conseil aux entreprises : Simplify / Outsourcia / AfricInvest (France / Maroc)

Simplify, pionnier de l'offshoring sur le marché français de la santé fondé en 2003, intègre le giron du groupe marocain Outsourcia, opérateur spécialisé dans la gestion de la relation client et dans les métiers de l’outsourcing. Créé en 2003 au Maroc par Youssef Chraibi, son actuel président, l’acquéreur s’est implanté en France en 2010 avec le rachat de l’opérateur As-Com. Disposant aujourd’hui de dix sites, dont trois en France, cinq au Maroc, un au Niger et un à Madagascar, il a réalisé l’an dernier 18,3 M€ de chiffre d’affaires avec 1 500 salariés. Grâce à cette nouvelle transaction, qui lui apporte près de 4 M€ de chiffre d’affaires supplémentaires ainsi que 250 nouveaux collaborateurs, il compte diversifier son offre en proposant aux centres de santé, hôpitaux, cliniques et cabinets de médecins spécialistes, un ensemble d’offres : rédaction de comptes rendus médicaux, gestion de rendez-vous, gestion de courriers médicaux et autres services externalisés, favorisant ainsi la fluidité, en temps réel et de manière qualitative, de la gestion de processus pour les établissements de santé. AfricInvest, actionnaire minoritaire de Outsourcia depuis 2016, a financé une partie de l’opération, le solde étant fourni par un échange d’actions, permettant aux dirigeants fondateurs de la cible basée à Bois d'Arcy (78), Nicolas Broussard et Stéphane Roy, de devenir associés dans Outsourcia (voir fiche de l’opération sur CFNEWS).

Industrie pharmaceutique : Africure Pharmaceuticals / Proparco (Afrique subsaharienne / Inde / France)

Africure Pharmaceuticals a ouvert en février 2018 sa première usine de fabrication de médicaments génériques au Cameroun. - © Africure

Africure Pharmaceuticals a ouvert en février 2018 sa première usine de fabrication de médicaments génériques au Cameroun. - © Africure

Africure Pharmaceuticals (Africure), fabricant et distributeur indien de médicaments génériques, exclusivement dédié à l’Afrique subsaharienne, se voit octroyer un prêt de 9 M€ (10 M$) par Proparco afin de soutenir la production locale et donc d’améliorer l’accès des Africains à des produits pharmaceutiques abordables et de qualité, sur un continent où 90 % de ceux-ci sont importés (voir fiche opération sur CFNEWS). Fondée en 2017 par Sinhue Noronha, la société a d’abord exporté ses génériques produits dans son usine indienne, avant de lancer, des unités de distribution et de conditionnement au Cameroun, au Botswana, en Mozambique et en Namibie. Devenu l’un des rares acteurs présents sur toute la chaîne de valeur pharmaceutique en Afrique, Africure utilisera cette ressource financière pour ouvrir deux nouvelles usines en Côte d'Ivoire et en Éthiopie. Ce prêt, qui sera assorti d’une assistance technique destinée à soutenir l’entreprise dans sa démarche de mise en conformité avec les « Bonnes Pratiques de Fabrication et de Distribution » de l’OMS, lui permettra également d’améliorer, au niveau groupe, ses possibilités d’approvisionnement en matières premières. Plus de 2,6 millions de personnes devraient ainsi bénéficier d’un meilleur accès à des médicaments et vaccins essentiels d’ici 2024.

Agroalimentaire : KKO International (France / Côte d’Ivoire)

Fève de cacao dans sa cabosse et entourée de pulpe blanche, le mucilage.

Fève de cacao dans sa cabosse et entourée de pulpe blanche, le mucilage.

Le groupe coté français KKO International, qui exploite l’une des plus importantes plantations de cacao au monde, basée à Bocanda en Côte d’Ivoire, vient de lever 3,8 M€ auprès d’actionnaires historiques et nouveaux, dont les identités n’ont pas été dévoilées (voir fiche de l'opération sur CFNEWS). La moitié environ de cet apport vise à achever l’équipement de son usine de production de chocolat « tree-to-bar », située dans le port d’Adidjan. L’augmentation de capital, qui vise à suppléer le programme d’OCABSA monté par le britannique Alpha Blue Ocean (ABO) et le fonds European High Growth Opportunities Securitization Fund, jugé contraire aux intérêts du groupe et des actionnaires (voir fiche opération avortée de décembre dernier), lui permettra aussi de financer ses activités agricoles et industrielles jusqu’à l’équilibre financier prévu en 2020. Désireux de rompre avec les pratiques agricoles et industrielles actuelles, qui se concentrent sur la transformation et la distribution, KKO International a choisi de remonter dans la chaîne de valeur, valorisant ainsi l’excellence de sa production cacaoyère, entièrement traçable et s’appuyant sur des techniques agricoles innovantes, respectueuses de l’environnement (irrigation raisonnée, reconstitution des sols à l’aide d’engrais bios, reforestation et développement de la diversité biologique, etc.) et une politique sociale responsable (accès à l’eau potable, à l’énergie solaire, aux soins médicaux gratuits, couverture sociale, bannissement du travail des enfants et du travail au noir, etc.). Basé à l’origine en Belgique, le siège du groupe aux 226 M€ de revenus a été transféré à Paris en mai 2018 afin de rassembler l'ensemble du management dans la capitale française, où résidaient les fondateurs Jacques-Antoine de Geffrier, Remy Allemane et Catherine Wajsman.

Immobilier : Emerging Africa Infrastructure Fund / Acorn Holdings (Afrique du Sud / Kenya / Royaume-Uni)

Acorn Holdings s'attaque au déficit de logements étudiants au Kenya, avec la construction depuis 2015 de trois résidences dédiées, soit plus de 1 600 lits. - © Acorn Holdings

Acorn Holdings s'attaque au déficit de logements étudiants au Kenya, avec la construction depuis 2015 de trois résidences dédiées, soit plus de 1 600 lits. - © Acorn Holdings

Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF), véhicule du sud-africain Investec Asset Management, et qui dispose de bureaux à Londres et Maurice, vient d’achever son premier projet de logements abordables en Afrique en investissant 11,4 M€ (1,3 MdKES) dans une émission obligataire privée au Kenya qui a permis de lever un total de 37,6 M€ (4,3 MdKES). Les ressources serviront à financer la construction à Nairobi de six résidences écologiques majoritairement estudiantines, développées par Acorn Holdings, une JV entre le Groupe Acorn, une société de développement immobilier et de gestion de projets opérant en Afrique de l'Est, et Accord Holdco (AHC), filiale à 100 % de Helios Investment Partners, un investisseur en capital-investissement basé à Londres et détenant un large portefeuille de participations africaines. Ces résidences permettront de loger cinq mille étudiants à un coût abordable. Un progrès bienvenu dans un pays confronté à une pénurie chronique de logements étudiants, et où le nombre d'étudiants est passé de 27 000 en 1990 à environ 550 000 aujourd'hui.

Bourse - Industrie : Nampak Glass / Isanti Glass 1 / Nampak (Afrique du Sud)

Les contenants en verre de Nampak Glass sont utilisés pour les boissons alcoolisées et non alcoolisées, ainsi que pour les produits alimentaires. - © Nampak Glass

Les contenants en verre de Nampak Glass sont utilisés pour les boissons alcoolisées et non alcoolisées, ainsi que pour les produits alimentaires. - © Nampak Glass

Nampak, coté sur le Johannesburg Stock Exchange et spécialisé dans la fabrication de contenants et d’emballages diversifiés, cède sa filiale Nampak Glass, fabricant de verre, à Isanti Glass 1, une co-entreprise détenue à hauteur de 60 % par la société d’investissement sud-africaine Kwande Capital et à 40 % par Sabsa Holdings. Les 92 M€ (1,5 MdZAR) de la cession permettront avant tout au groupe coté de diminuer son endettement et de renforcer sa situation financière, en se recentrant sur l'activité métaux, qui génère plus de 60 % de son résultat d'exploitation. Opérationnel depuis 1984 en Afrique du Sud, Nampak Glass détient une part de marché de 25 % dans le secteur de la fabrication de contenants et exploite actuellement 49 installations dans le monde entier.

Fonds : Beco Capital (Émirats arabes unis / Afrique du Nord)

Swvl développe une application de réservation de voyages en bus qui concurrence l'américain Uber et l'estonien Taxify. - © Swvl

Swvl développe une application de réservation de voyages en bus qui concurrence l'américain Uber et l'estonien Taxify. - © Swvl

Le VC dubaïote Beco Capital, axé sur les entreprises technologiques d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, vient de réaliser le closing à 91 M€ (100 M$) de son deuxième véhicule d’investissement, Beco Fund II, contre 73 M€ (80 M$) attendus. Parmi les participants au tour de table figurent la Société Financière Internationale (SFI), la société d’investissement dubaïote Rimco Investments, la société de services financiers saoudienne Watar Partners, et le gestionnaire d’actifs Kaaf Investments, basé aux Émirats arabes unis. Constitué en 2012, Beco Capital a réalisé jusqu’à présent une vingtaine d’investissements dans des start-up de la zone Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord), via ses deux véhicules (Beco Fund I et II). Son portefeuille comprend par exemple la healthtech égyptienne Vezeeta.com depuis 2016, ou plus récemment, la pépite cairote Swvl, qui ambitionne de devenir le Uber africain (relire bulletin #57).

EnR - Fonds : Fonds d’investissement environnemental / Fonds vert pour le climat (Namibie / International)

Une femme recueille de l'eau dans un lit de rivière asséché près du village de Kataboi, dans la région reculée de Turkana, au nord du Kenya (2011). - © Marisol Grandon/DFID-UK Department for International Development

Une femme recueille de l'eau dans un lit de rivière asséché près du village de Kataboi, dans la région reculée de Turkana, au nord du Kenya (2011). - © Marisol Grandon/DFID-UK Department for International Development

En Namibie, le Fonds d’Investissement Environnemental (EIF) vient d’obtenir 7,6 M€ (8,4 M$) du Fonds Vert pour le Climat (FVC), mécanisme financier de l'ONU, pour financer des projets de résilience aux changements climatiques en cours dans le pays, l’un des plus vulnérables à la sécheresse liée au réchauffement climatique. « Les jeunes sont les plus touchés par les changements climatiques. Raison pour laquelle nous avons trouvé des mécanismes de financement et des programmes différents. Nous financerons des projets de démarrage principalement […] dans les domaines des énergies renouvelables, des infrastructures de l’eau », a affirmé Benedict Libanda, le directeur général de l’EIF. La Namibie a entrepris un vaste programme de développement des EnR, notamment basés sur l’énergie solaire, une ressource particulièrement abondante dans un pays aride qui dispose de 300 jours d’ensoleillement par an ; de nombreux projets photovoltaïques développés par des producteurs indépendants sont en cours. En ce qui concerne l’eau, le gouvernement mise principalement sur le traitement des eaux usées et leur réutilisation, et commence à s’intéresser au dessalement de l’eau de mer.

Nomination - Fonds : Fonds africain de garantie et de coopération économique - Fagace (Afrique / Bénin)

Basile Tchakounté, Fonds Africain de Garantie et de Coopération Économique (Fagace)

Basile Tchakounté, Fonds Africain de Garantie et de Coopération Économique (Fagace)

Le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Économique (Fagace), une institution financière Internationale basée au Bénin et spécialisée dans la promotion des investissements publics et privés, a désigné le camerounais Basile Tchakounté en tant que directeur général par intérim du fonds. Cette nomination fait suite au départ de l’ivoirienne Minafou Fanta Coulibaly-Koné, qui, arrivée à la tête du Fagace en janvier 2017 pour un mandat de quatre ans, a été contrainte de quitter son poste avant le terme de son mandat pour occuper de nouvelles responsabilités dans son pays. Basile Tchakounté occupait auparavant le poste de directeur des opérations du Fagace.

Étude : 1,5 Md€ mobilisés pour des levées de fonds de private equity ciblant l'Afrique au premier semestre 2019

D’après un récent rapport publié par l'African Private Equity and Venture Capital Association (AVCA), une association basée à Londres et dirigée par 'Tokunboh Ishmael, les levées de fonds de private equity finalisées et ciblant l’Afrique ont atteint 1,5 Md€ (1,7 Md$) au terme du premier semestre de l’année en cours. Sur le montant global avancé, près de 818 M€ (900 M$) ont été réunis dans le cadre de closings finaux. Amethis tient le haut du podium en termes de plus importante opération de levée de fonds de capital-investissement ciblant spécifiquement l'Afrique, avec les 375 M€ collectés pour son deuxième véhicule dédié à la région (relire bulletin #55). Les mobilisations de fonds de private equity susceptibles de bénéficier à l'Afrique semblent bien parties pour dépasser cette année les montants atteints en 2018 : si l’on prend en compte les annonces non encore bouclées de contributions à des fonds de private equity dans la région, la somme globale des ressources mobilisées dans la période atteint les 3,5 Md€ (3,8 Md$). L'AVCA recense par ailleurs dix-neuf sorties d'investissement pour des fonds de capital-investissement depuis janvier.

Étude : les tendances qui façonnent un nouveau paysage de l'investissement, selon l'Africa Risk-Reward Index 2019

La quatrième édition de l'Africa Risk-Reward Index de Control Risks, un cabinet de conseil international spécialisé dans la gestion des risques, et Oxford Economics, une société de conseil mondiale indépendante, souligne plusieurs tendances importantes sur le paysage très dynamique de l'investissement en Afrique. L'indice rend compte de la performance de chaque pays par rapport à ses pairs africains en comparant certains des marchés les plus importants et émergents du continent, et détermine la position de chaque pays par son score de risque et de performance, incorporant la pondération du PIB. Cette édition 2019 reconnaît le rôle perturbateur des élections sur les marchés africains, mais met également en évidence comment elles contribuent de plus en plus à stabiliser le paysage politique changeant du continent, en donnant aux dirigeants les mandats nécessaires pour faire avancer les programmes de réforme ou de contre-réforme. Le rapport explore par ailleurs l'énorme importance potentielle de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), introduite fin mai, tout en soulevant certaines préoccupations quant à sa mise en œuvre, et analyse les progrès substantiels réalisés par les blocs régionaux, tels que le renforcement de la Communauté est-africaine (CAE ou EAC). Il rétablit en outre des vérités concernant les influences extérieures affectant les économies africaines : si les échanges commerciaux entre entre la Chine et l'Afrique représentent plus de 182 Md€ (200 Md$), contre 35 Md€ (39 Md€) entre les États-Unis et l'Afrique, l'UE caracole toujours en tête avec ses quelque 273 Md€ (300 Md$) d’échanges commerciaux avec le continent. Pour les investisseurs moins expérimentés en Afrique, l'Africa Risk-Reward Index offre un aperçu comparatif des opportunités et des risques du marché à travers le continent, afin de favoriser les stratégies de pénétration de marché. Pour les investisseurs les plus expérimentés, l'indice fournit une perspective fondée à plus long terme des tendances clés qui façonnent le paysage de l'investissement dans les principales économies africaines.

Événements :

  • Paris (locaux de DS Avocats 24 octobre (8h30) : présentation des nouveaux Incoterms® et leurs impacts sur les échanges de marchandises en zone Afrique du Nord et Moyen-Orient (MENA), organisée par la Chambre de commerce franco-arabe (CCFA) et le cabinet DS Avocats.
  • Paris (ministère de l'Économie et des finances à Bercy), 30-31 octobre : deuxième édition du forum Ambition Africa, rendez-vous annuel destiné à dynamiser les relations économiques et commerciales entre la France et l'Afrique, organisé par Business France sous l’égide de Bercy et du Quai d’Orsay, et qui s’articulera autour d’une séance plénière, de rendez-vous d’affaires ciblés BtoB et d'ateliers thématiques sectoriels et transversaux pour comprendre les enjeux de l’Afrique et ses opportunités (« Comment accompagner la mobilité urbaine de l’Afrique ? » ; « Quel mix énergétique pour l’Afrique de demain ? » ; « Rôle du numérique en Afrique ? » ; « Solutions de financement des entreprises africaines » etc.). Le Club Afrique de France Invest proposera également une conférence « Invest for Growth in Africa ». Plus d'infos et liens pour s'inscrire sur le site Events Export Business France.
  • Lomé, 1-2 novembre : cinquième édition de l’AGAU-RA, une rencontre de formations et conférences autour de l’entrepreneuriat, la création de valeur en Afrique, et la levée de fonds, avec une première journée consacrée à des ateliers pratiques (par exemple formation en agriculture hors-sol) et un hackathon, puis une seconde journée lors de laquelle les dix entrepreneurs retenus présenteront leur projet devant des partenaires et investisseurs potentiels.

Et aussi...

  • Afin de renforcer son activité en Guinée et au Liban, le libanais IPT PowerTech Group, spécialisé dans la gestion et l’exploitation de tours télécoms pour des opérateurs de réseaux mobiles en Afrique et au Moyen-Orient, bénéficie d’un prêt syndiqué de 105 M€ (115 M$) de la part de quatre institutions financières internationales : la Banque Européenne d’Investissement (BEI), la DEG, l’institution allemande de financement du développement, Proparco, et Finnfund, l’organisme finlandais de financement du développement.
  • La firme de private equity nigériane CardinalStone Capital Advisers (CCA) reçoit un appui financier de 9 M€ (10 M$) de la Société Financière Internationale (SFI), pour son véhicule CardinalStone Capital Adviser Growth Fund, destiné à soutenir la croissance des PME du Nigeria et du Ghana dans une étape supérieure de leur développement, principalement dans les secteurs des biens de consommation, l’agroalimentaire, les services financiers et les services de santé. CCA a déjà investi 26 M€ dans cinq entreprises du continent, et cible un closing à 91 M€ pour son véhicule.
  • La maison française de vente aux enchères spécialisée dans l'art Artcurial, qui organise depuis 2011 des présentations et des ventes une fois par an au Maroc, en duplex avec Paris, va ouvrir une filiale au royaume chérifien. Basée à Marrakech, celle-ci disposera de son propre programme de ventes à raison de trois sessions par an, au Nouvel An, au printemps et à l'automne, dont deux à Marrakech et une à Casablanca.
  • Deux ans après le lancement des travaux de la ligne 1 du métro d'Abidjan, le gouvernement ivoirien et Bouygues, tête de pont du consortium à l’œuvre, viennent de signer un accord définitif sur le financement du chantier qui doit permettre de désengorger la capitale économique ivoirienne. Les travaux, qui vont enfin pouvoir démarrer, devraient s’achever en 2022.
  • Le groupe de BTP coté Eiffage lance au Sénégal une plateforme dédiée au carbone et au climat : Sekoya Afrique a vocation à accompagner la transition énergétique du continent, en facilitant l’identification des solutions nouvelles comme existantes et en favorisant l’interaction entre tous les acteurs.
  • La plateforme de formation en ligne Almentor.net, qui met en ligne des contenus thématiques destinés à renforcer les capacités des cadres d’entreprises, réunit 4,1 M€ (4,5 M$) auprès du VC égyptien Sawari Ventures, du VC américain Endure Capital, de la société d’investissement Egypt Ventures et de l’homme d’affaires Mohamed El Amin.
  • Le sud-africain SweepSouth, qui met en relation des agents d’entretien domestique avec des particuliers, lève 3 M€ (50 MZAR) auprès de la fondation américaine Michael et Susan Dell, ainsi que de Naspers Foundry, le fonds d’investissement appartenant au groupe de média Naspers, et des firmes d’investissement sud-africaines CRE Venture Capital et Vumela. Elle utilisera cette manne financière pour lancer de nouveaux services en Afrique du Sud, notamment une nouvelle plateforme, qui proposera des services tels que le bricolage, la plomberie, l’électricité, ainsi que la vente en ligne d’une gamme de produits d’entretien pour des ménages.
  • L’UE a signé un ensemble de programmes de coopération pour un montant total de 27,5 M€ au profit du Sénégal, dont 20 M€ seront alloués au soutien au développement des EnR pour améliorer l’accès à l’électricité dans les zones rurales.
  • Deloitte France et Afrique francophone accueille Laurence Chiapponi au poste de directrice de la communication et de la marque. Elle était jusqu’alors directrice de la communication et des relations publiques du groupe Sodexo. Le cabinet nomme également Laurence Dubois au sein de son comité exécutif en tant que chief strategy officer. Depuis 2010, elle exerçait comme associée au sein du département Risk Services FSI.

Bonne fin de semaine et à mardi prochain.

Une information à nous soumettre pour ce Bulletin Afrique ? Écrivez-nous à : stephanie.roux@cfnews.net

Retrouver les autres Chroniques de CFNEWS :

CFNEWS propose désormais une API REST. Accédez à l'ensemble de nos articles et nos données depuis votre CRM. Pour plus d'informations, contactez abo@cfnews.net