Nippon Steel solde sa part dans son homologue français. Le groupe coté à Tokyo a cédé, le 8 décembre dernier, la totalité de sa participation dans le fabricant de tubes sans soudure français, en vendant 7,85 millions d'actions (environ 3,4 % du capital) à un prix de 9,9 euros par titre, à raison au total 77,7 M€. Le prix unitaire de cession représentait une décote de 5,3 % sur le cours de clôture de la veille. L’opération s’est réalisée dans le cadre d'un placement auprès d'investisseurs institutionnels par voie de construction accélérée d'un livre d'ordres (en anglais Accelerated Book Building). Pour mémoire, le groupe japonais s’était invité au capital de Vallourec en 2016 via une opération d’émission d’obligations remboursables en actions réservées à Bpifrance et Nippon Steel, qui détenaient ensemble une participation de 15 % jusqu’en 2021 (lire ci-dessous). Cette année-ci, Vallourec avait fait l’objet d’une opération d’augmentation de capital de 300 M€, en parallèle, le groupe français avait négocié avec ses créanciers pour une réduction de sa dette de 3,54 Md€ à 1,74 Md€ (lire ci-dessous). Bpifrance et Nippon Steel voyaient leur participation diluée pour 2,3 % et 3,4 % respectivement. Le fonds Apollo est devenu le plus important actionnaire devant Strategic Value Partners (SVP), ils détiennent aujourd’hui respectivement 28,5 % et 12,3 %. Vallourec a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de 3,44 Md€ contre 3,24 Md€ de l’an précédent. Il affiche une capitalisation boursière de plus de 3 Md€.
Et aussi
TotalEnergies a mis en service une centrale solaire japonaise d’une capacité de 51 mégawatts (MW), baptisée Haze et située à Tsu (près de Nara). La centrale, reliée au réseau de distribution d'électricité, fournira son électricité à Chubu Electric Power Miraiz, filiale de la société régionale de services publics, par le biais d'un contrat d'achat d'électricité sur une période de plus de 17 ans. Construite en 2 ans, la centrale comprend près de 100 000 panneaux sur une surface de près de 77 hectares.