Hervé Schricke évoque, dans cette interview vidéo exclusive, l'évolution du secteur, les propositions phares pour soutenir le non-coté, la loi Tepa, la gouvernance de l'Afic...
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Q: On voit se former un décalage croissant entre les levées de fonds et les investissements, est-ce un risque pour les investisseurs en capital? Quelles pistes pour y remédier ?
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Depuis trois ans, on investit davantage qu'on ne lève de capitaux (6,6 Md€ d'investissements en 2010 vs. 5 Md€ de fonds levés). Hervé Shricke détaille le mécanisme qui, par le renforcement des normes de solvabilité et le retrait du non coté des banques et assureurs, accroît ce décalage.
A partir de l'idée forte que si des mesures fiscales bénéficient aux investisseurs, elles doivent retourner un bénéfice à la collectivité, le président de l'Afic détaille les mesures proposées ou en cours de discussion avec le régulateur et notamment un original système de garantie de place des fonds.
Q: Si le capital développement a le vent en poupe, le capital risque est en première ligne des mesures fiscales ISF. Comment minimiser ce risque ?
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Les investissements de capital risque sont contracycliques et sont en croissance continue depuis 2005 y compris pendant la crise et les deux tiers des capitaux investis proviennent des FCPR et FIP, dont les quatre cinquièmes sont encore collectables normalement au dessus de la première tranche de l'ISF.
Hervé Schricke détaille les mesures phares proposées en faveur du capital-risque à la française : porter l'effort fiscal sur l'IR, utilisation d'une fraction de l'épargne retraite, utilisation des unités de compte des contrats d'assurance-vie qui sont "hors solvency", garantie mutuelle des fonds ...
Q: Depuis la crise, on observe une recomposition des équipes et des acteurs. Est-ce une tendance nouvelle? Et il y a aussi une nouvelle sorte d'investisseurs, les entrepreneurs ?
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"Le private equity est un organisme vivant, c'est logique et c'est sain (...). Pour investir dans une PME il faut du capital humain, de l'expertise et cela ne s'improvise pas (..). Il doit et il y aura d'autres mouvements pour renforcer cette expertise, et aussi d'autres équipes devront assurer leur pérennité ou succession (lire aussi notre récent article); indique le président de l'Afic, avant de revenir sur les "nouveaux investisseurs" c'est à dire les entrepreneurs.
Q: Vous etes aussi le président de Xange, un fonds de capital risque. L'Afic repense sa gouvernance avec un mandat plus long de deux ans. Serez vous candidat à votre propre succession ?
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"Il faut que le public et les politiques comprennent que notre métier n'est pas qu'un métier d'argent", indique Hervé Schricke qui explique pour quelles raisons et dans quelles conditions il mènera à bien les chantiers déjà ouverts lors de son mandat actuel.Et que de facto il se représente.
Q: Pensez vous que cette image évolue ?
Le président de l'Afic revient sur les actions et contacts pris avec les pouvoirs publics et de nombreux organismes représentatifs : "il y a de vrais enjeux pour se faire mieux comprendre par ceux qui nous confient des capitaux et ceux qui les recoivent".
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