Services financiers : Yoco / Dragoneer Investment Group / Breyer Capital / HOF Capital / 4DX Ventures / TO Ventures / The Raba Partnership / Partech / Orange Ventures / Velocity Capital Fintech Ventures / Quona Capital (Afrique du Sud / États-Unis / France / Pays-Bas)
Nouvel investissement cet été pour Partech Africa, avec sa participation à la plus importante levée de fonds jamais réalisée par une société de paiement sud-africaine : celle de Yoco, co-fondée et dirigée depuis 2013 par Katlego Mapha, qui vient de boucler un tour de table d’environ 70 M€ (1,23 MdZAR). Cette série C dirigée par le californien Dragoneer Investment Group (dont il s’agit des premiers pas en Afrique) permet à la fintech d’atteindre un montant cumulé des fonds mobilisés de plus de 90 M€ (107 M$). Les nouveaux investisseurs englobent les américains Breyer Capital, HOF Capital, 4DX Ventures, TO Ventures, le sud-africain The Raba Partnership, des cadres présents et passés de leaders techs mondiaux tels que Coinbase, Revolut, Spotify et Gojek. Concomitamment, plusieurs actionnaires historiques remettent au pot, à savoir Partech, Orange Ventures (France), Velocity Capital Fintech Ventures (Pays-Bas) et Quona Capital (États-Unis). Grâce à ce tour de financement, la start-up entend faire bénéficier un million de personnes de ses solutions de paiement dans les quatre années à venir (voir fiche opération sur CFNEWS). Les ressources collectées financeront non seulement le développement de son écosystème financier pour petites entreprises, mais également l’expansion de sa présence à d’autres marchés au-delà de la nation arc-en-ciel, en Afrique et au Moyen-Orient. Pour parvenir à ses fins, Yoco - qui dessert actuellement plus de 150 000 micro et petits commerçants, et traite sur sa plateforme logicielle des transactions de plus de 850 M€ (1 Md$) en volume - envisage d’augmenter ses effectifs à près de 200 personnes, qui rejoindront d’ici 2022 ses bureaux en Afrique du Sud et à Amsterdam. À l’instar de nombre de ses consœurs, la fintech a tiré profit de la croissance significative de la demande de paiement en ligne liée à la pandémie : selon elle, le nombre de petites entreprises ayant délaissé les paiements en espèces a bondi de 300 % de mars à juillet 2020.
Fonds : Amethis MENA Fund II / BEI / Proparco / BERD / SFI (France / Maroc / Égypte / Tunisie / Jordanie / Europe / International)
Belle performance pour Amethis qui atteint, avec un premier closing à 85 M€, plus de 71 % de sa cible finale de 120 M€ pour son véhicule Amethis MENA Fund II (AMF II). Y ont souscrit la Banque Européenne d’Investissement (BEI), Proparco via FISEA+ (le fonds de l’AFD conseillé par Proparco et membre de l’initiative Choose Africa), la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) et la Société Financière Internationale (SFI ou IFC), ainsi que des investisseurs privés et son partenaire et co-créateur le Groupe Edmond de Rothschild. Par l’intermédiaire de AMF II, dont le closing final est prévu pour juillet 2022, le fonds dédié à l’investissement responsable à long terme en Afrique compte prendre des tickets compris entre 5 et 15 M€, en tant qu’investisseur majoritaire ou minoritaire, dans des PME en forte croissance au Maroc, en Égypte, en Tunisie et en Jordanie. Le véhicule compte déjà une société en portefeuille : Magriser, l’un des leaders de la distribution de systèmes de micro-irrigation au Maroc (relire bulletin #128). D’autres transactions devraient être conclues au cours des prochains mois. Forts de leur expérience sur les principaux marchés de la région, Wilfried Poyet, Adnane Zerhouni et Toufic Khoueiry assureront la direction de l’équipe d’AMF II au sein d’Amethis.
Services financiers : OPay / SoftBank (Nigeria / Japon / Chine)
Après avoir réuni 109 M€ (120 M$) en 2019 auprès d’un consortium 100 % chinois (relire bulletin #70), la start-up nigériane de paiement mobile OPay se tourne vers un autre géant asiatique pour élargir sa présence sur le continent africain : elle vient ainsi d’obtenir 340 M€ (400 M$) auprès de SoftBank Vision Fund 2, avec le concours de son actionnaire historique Sequoia Capital China ainsi que d’autres investisseurs de l’Empire du Milieu (Source Code Capital, lLong-Z, Meituan, Redpoint China et 3W Capital). Valorisée 1,7 Md€ (2 Md$) grâce à cette opération d’envergure, la pépite nigériane espère en particulier se renforcer sur les marchés du Nigeria et de l’Égypte, ainsi qu’au Moyen-Orient. Fondée en 2018 par l’entreprise technologique norvégienne Opera Software (elle-même détenue par des chinois depuis 2016), la fintech revendique 160 millions d’utilisateurs actifs en Afrique.
Électricité & eau potable : Eranove / ECP Power & Water Holding / Emerging Capital Partners / A.P. Moller Capital / DEG / IFU-Danemark (Afrique / France / États-Unis / Allemagne / Danemark)
Détenu à 53,3 % par le fonds Emerging Capital Partners (ECP), le spécialiste français de l’eau et de l’électricité Eranove ouvre son capital à ECP Power & Water Holding, un véhicule d’investissement mis en place par ECP, A.P. Moller Capital (fonds danois spécialisé dans les infrastructures et les marchés en développement), la DEG (filiale du groupe KfW, l’agence allemande de développement), ainsi que l’IFU-Danemark (institution danoise de financement du développement). Priorité du nouvel investisseur, dont le pourcentage de prise de participation n’a pas été précisé : le développement des énergies renouvelables en Afrique subsaharienne. Eranove s’est déjà distingué dans ce domaine, avec par exemple sa participation à la construction de la centrale hydroélectrique de Shahofika à Madagascar, ou encore l’obtention d’une concession pour l’aménagement hydroélectrique d’Asokh Energy au Gabon (voir fiche opération sur CFNEWS).
Électricité : MyJouleBox / EDFI ElectriFI / Gaia Impact Fund (Bénin /Burkina Faso / Sénégal / Togo / France / Pays-Bas)
Le fournisseur français de solutions solaires MyJouleBox a récemment réuni 3 M€ dont 500 K€ en equity auprès d’EDFI ElectriFI, un mécanisme de financement de l’Union Européenne, et du fonds tricolore Gaia Impact Fund, ainsi que 1 M€ en obligations convertibles avec Triodos Investment Management, une firme de private equity néerlandaise. Co-fondée et dirigée par Paul Berthomieu depuis 2016, la jeune pousse s’appuiera sur cette levée de fonds de série A pour financer son projet d’électrification de 55 000 ménages et entreprises au cours des deux prochaines années, au Bénin, au Burkina Faso, au Sénégal et au Togo (voir fiche opération avec les conseils sur CFNEWS). Elle espère déployer 36 MW de systèmes solaires domestiques et hors réseau en Afrique de l’Ouest d’ici 2023, tant au profit des ménages que des PME.
Services financiers : Fidelity Bank Ghana / LeapFrog Investissements / Amethis / Rothschild Equity Strategies (Ghana / Maurice / France)
Le fonds d’impact mauricien LeapFrog Investments a acquis 16,94 % du capital de la plus grande banque privée du Ghana, Fidelity Bank Ghana, auprès du fonds Amethis (dédié au continent africain) et d'Edmond de Rothschild Equity Strategies (ERES), franchise de capital développement mid-cap affiliée au Groupe Edmond de Rothschild (voir fiche opération avec les conseils sur CFNEWS). Acteur clé du développement socio-économique du Ghana, la cible exploite aujourd’hui soixante-quinze agences à travers le pays et sert près de deux millions de clients. Elle s’est appuyée sur l’investissement d’Amethis et ERES en 2014 pour financer son expansion, avec par exemple le rachat de Pro-Credit Savings and Loans.
Services financiers : Julaya / Orange Ventures / MFS Africa Frontiers / Saviu Ventures / Launch Africa Ventures / 50 Partners Capital (Côte d’Ivoire / France / Afrique de l’Ouest / Afrique du Sud / Maurice)
En juin dernier, la fintech Julaya, basée à Paris (bureau R&D et technique) et Abidjan (bureau opérationnel) depuis sa création en 2018 par Mathias Léopoldie et Charles Talbot, a levé 1,7 M€ (2 M$) auprès des VC Orange Ventures, MFS Africa Frontiers, Saviu Ventures, Launch Africa Ventures, 50 Partners Capital et de plusieurs business angels européens et africains (voir fiche opération sur CFNEWS). Objectif visé : accroître la part de marché de la jeune pousse en Côte d'Ivoire, lancer de nouveaux produits digitaux de paiement pour entreprises et institutions publiques, et s’étendre en Afrique de l’Ouest. Sa plateforme en ligne offre à ses clients - parmi lesquels le leader de l’e-commerce Jumia - la possibilité de débourser des paiements vers des comptes de mobile money et de mobile banking. Selon le président co-fondateur Mathias Léopoldie, celle-ci leur permet « de simplifier leur comptabilité » en améliorant leur efficacité opérationnelle puisque les paiement sont digitalisés vers leurs salariés, journaliers et fournisseurs. « Notre solution est plug-and-play et ne nécessite aucune connaissance technique, ce qui permet de toucher les directions financières encore peu digitalisées » a-t-il précisé. Employant actuellement seize personnes, Julaya avait précédemment obtenu 213 K€ (250 K$) en 2018 et 468 K€ (550 K$) en 2019/2020 auprès de business angels.
E-commerce & Agro-alimentaire : MaxAB / RMBV / SFI / Flourish Ventures / Rise Capital / Endeavour Catalyst / 4DX Ventures / Crystal Stream Capital / Beco Capital (Égypte / Pays-Bas / États-Unis / Chine / Émirats arabes unis)
La start-up cairote MaxAB, qui dessert un réseau de détaillants traditionnels de produits alimentaires et d’épiceries à travers l’Égypte, a levé en juillet dernier 34 M€ (40 M$) à l’occasion d’un tour de série A mené par le néerlandais RMBV, avec la participation de la SFI (ou IFC), des américains Flourish Ventures, Rise Capital, Endeavour Catalyst, 4DX Ventures, du chinois Crystal Stream Capital et du dubaïote Beco Capital. Fin août, l’entreprise de B2B e-commerce a ensuite obtenu près de 13 M€ (15 M$) supplémentaires auprès de ces mêmes investisseurs. Créée par Belal El-Megharbel et Mohamed Ben Halim en 2018, elle offre à quelque 55 000 propriétaires de magasins la possibilité d’acheter des marchandises, de demander une livraison ou une aide logistique pour les déplacer, et d’accéder à une équipe de support client. Grâce à cet apport financier, MaxAB ambitionne d’étendre son activité au Moyen-Orient et en Afrique, de lancer de nouvelles activités, et d’augmenter ses effectifs, aujourd’hui constitués de 16 000 personnes (+ 500 % en deux ans).
Infrastructures télécoms : Africa Mobile Networks / Metier / Proparco / CDC Group / DEG / Mauritius Commercial Bank (Royaume-Uni / Afrique / Afrique du Sud / France / Allemagne / Maurice)
Africa Mobile Networks (AMN), constructeur-exploitant britannique de stations de base de réseau mobile dans les zones rurales en Afrique, a ouvert en juillet dernier son capital à un consortium dirigé par le fonds sud-africain Metier, et comprenant le français Proparco, le britannique CDC Group, l’allemand DEG, la division investissement de la Mauritius Commercial Bank (MCB), et d’autres institutions financières de premier ordre. 31 M€ (36 M$) ont ainsi été injectés en contrepartie d’une participation minoritaire (voir fiche opération sur CFNEWS). Cet argent sera utilisé pour financer les activités d’AMN dans plus de 15 pays d’ici à fin 2023. À ce jour, la société cible exploite environ deux mille stations de base de réseau mobile dans des villes et villages ruraux de dix pays, desservant environ sept millions de personnes qui n’étaient auparavant pas connectées et traitant 1,2 milliard d’appels téléphoniques par an.
Fonds - Infrastructures numériques : Convergence Partners / CDC Group / Proparco / BEI / DFC / SFI (Afrique du Sud/ Royaume-Uni / France / Europe / États-Unis / International)
Disposant de 340 M€ (400 M$) d’actifs sous gestion, le fonds sud-africain Convergence Partners a bouclé cet été le premier closing de son troisième véhicule, Convergence Partners Digital Infrastructure Fund (CPDIF), en mobilisant 102 M€ (120 M$) auprès d’un consortium d’institutions financières comprenant CDC Group, Proparco, la Banque européenne d’investissement (BEI), la Development Finance Corporation (DFC) et la Société financière internationale (SFI). Le véhicule, qui cible une taille finale de 213 M€ (250 M$), est destiné à soutenir des entreprises et projets axés notamment sur le cloud, l’Internet des objets, l’Intelligence artificielle, la 5G, la fibre optique, les centres de données ou encore les tours, et donc à améliorer in fine la connectivité et l’accès aux services numériques en Afrique subsaharienne. Son premier engagement devrait bénéficier à l’entreprise d’analyse de données sud-africain Ctrack. (Pour plus de détails, lire l'article sur CFNEWS INFRA)
Étude : palmarès 2021 des cent avocats d’affaires les plus influents en Afrique francophone
Pour la cinquième année consécutive, le groupe de médias Jeune Afrique a publié son classement annuel des cent avocats d’affaires les plus influents en Afrique francophone. Dans ce cadre, près de 470 avocats au sein de 77 cabinets ont répondu à une enquête, leurs réponses faisant ensuite l’objet d’une analyse fondée sur plusieurs critères pondérés pour chaque avocat : nombre de missions confiées, pays dans lesquels il intervient, valeur financière sous-jacente cumulée des dossiers qu’il a en charge, complexité des affaires qu’il a à connaître, avec une surpondération appliquée pour les projets à impact fort (notamment dans le secteur des énergies renouvelables, pour les très grandes infrastructures, ou encore dans le domaine du conseil aux gouvernements). Le « 100 Legal Powerlist » dresse ainsi un classement des meilleurs avocats, avec les spécialités dans lesquelles ils exercent, et leur influence réelle. Cette édition 2021 témoigne tout d’abord d’un fort renouvellement, avec vingt-six nouveaux entrants. Sur les 77 cabinets audités, 50 figurent dans le palmarès. Le groupe panafricain Asafo & Co et le français Gide Loyrette Nouel, qui peuvent se targuer chacun d’une dizaine de lauréats, se taillent la part du lion. Sans surprise, les principaux réseaux anglo-saxons occupent les places suivantes du podium : Allen & Overy, Clifford Chance, Herbert Smith Freehills, Linklaters et Norton Rose Fulbright comptent chacun quatre avocats classés. On y retrouve également des cabinets locaux tels que Nyemb au Cameroun, SD Avocats en Guinée, ou encore Meziou Knani & Khlif en Tunisie. Par ailleurs, cette étude démontre la bonne résistance de l'activité des avocats d’affaires en Afrique francophone en 2020, en particulier en ce qui concerne le développement et le financement de projets, qu’il s’agisse du secteur minier, des énergies renouvelables ou des grands programmes d’infrastructures (souvent lancés avant la crise).
Événements :
- Casablanca, 6 septembre (15h) : conférence digitale Digital Talk organisée par Emerging Mediterranean, avec le soutien de l’Agence Française du Développement (AFD) et du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères. Objectif : identifier, accélérer et faire connaître les pépites technologiques de la Tech For Good entre les deux rives de la Méditerranée, afin de démultiplier leur impact, mettre en valeur ces modèles de réussite et, in fine, contribuer à la résilience de leurs sociétés.
- Aného (Togo), 13-18 septembre : sixième édition des rencontres AGAU R (K-pital-Race) organisée par le Centre Urbain de Business et d'Entreprenariat (CUBE) qui verra la réunion d’une vingtaine de jeunes entrepreneurs portant des projets bancables en besoin de financement, avec des investisseurs, des business angels et autres représentants d’incubateurs. Annulé en mai 2020 à cause de la pandémie, l’évènement a été officiellement lancé le 8 mai dernier par un webinaire. Les cinq premiers jours de la rencontre seront consacrés à une Masterclass sur l’investment readiness (capacité d’un entrepreneur à anticiper les besoins et attentes des investisseurs). Le 18 septembre, les entrepreneurs présenteront leurs projets aux investisseurs et recevront les premiers engagements de financement.
- 14 septembre (10h30) : webinaire (initialement prévu le 13 juillet) sur la Loi de Finance complémentaire algérienne du 8 juin 2021, qui apporte une série de nouvelles mesures pouvant impacter ou favoriser l’environnement des affaires de ce marché. Événement organisé par la Team France Export en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie Algéro-Française.
Et aussi...
- Managing director du bureau parisien d’Emerging Capital Partners (ECP) jusqu'en décembre dernier, le camerounais William Nkontchou a lancé en début d’année sa propre structure d’investissement, African Financial Institutions Investment Platform (AFIIP), qui entend capter la manne de liquidités rendues disponibles en Europe en raison de la pandémie, pour l’investir dans des institutions financières de premier plan en Afrique.
- Swiggy, plateforme indienne de livraison de repas à la demande, a mobilisé en juillet dernier pas moins de 1,06 Md€ (1,25 Md$) auprès de l’investisseur technologique Prosus, coté de manière secondaire sur la Bourse de Johannesbourg et contrôlé par le conglomérat sud-africain Naspers, aux côtés du fonds japonais SoftBank Vision Fund 2.
- Moove Africa, gestionnaire de flotte de véhicules en Afrique, a réalisé début août un tour de table de série A de 19,5 M€ (23 M$) pour stimuler son investissement automobile en Afrique subsaharienne, en finançant les conducteurs d’Uber Technologies. Cette levée de fonds a été menée par l’autrichien Speedinvest et l’américain Left Lane Capital, avec la contribution de quinze autres participants dont un investisseur historique, le new-yorkais Emso Asset Management. Dans la foulée, la fintech a obtenu un financement en dette de la SFI d’un montant de 34 M€ (40 M$).
- Le courtier et conseil en assurances marocain Afma a pris le contrôle du cabinet Jean Busnot Maroc (JBM), courtier en assurance-crédit basé à Casablanca, créé en 2009 par le groupe éponyme français, lui-même détenu par Siaci Saint-Honoré et spécialisé dans les créances clients.
- Encaf, filiale de Medef International créée il y a un an, a signé le 24 août ses premiers accords avec des organismes de formation africains et français, en marge de la première Rencontre des entrepreneurs francophones (LaREF21) organisée par le Medef à Paris. Elle a vocation à développer avec des partenaires un catalogue numérisé et mutualisé de contenus pédagogiques orientés sur des métiers techniques dont ont besoin les entreprises en Afrique.
- En Angola, la Banque mondiale et l’Agence Française de Développement (AFD) ont accordé une enveloppe totale de 424 M€ (500 M$) au méga-projet d’eau potable de Bita qui bénéficiera à 7,5 millions de personnes à Luanda et ses environs.
- Pour étendre son réseau de câbles sous-marins en Afrique (2Africa), qui devrait entrer en service en 2024, Facebook va s’allier avec d’importants opérateurs télécoms de télécommunications, dont China Mobile, MTN, Vodafone et Orange.
- Dans le cadre de l’initiative française Choose Africa, Proparco a engagé - via la facilité FISEA - 4,2 M€ (5 M$) dans Acumen Resilient Agriculture Fund (ARAF), un fonds destiné à soutenir des start-ups en Afrique de l’Ouest et de l’Est aidant les petits exploitants à s’adapter au changement climatique.
- White & Case a conseillé la République du Cameroun dans le cadre de son émission de 685 M€ d'obligations amortissables à échéance 2032 à la bourse de Londres, portant intérêt au taux de 5,95 %.
- Proparco a scellé en juillet dernier un partenariat avec Ecobank Ghana afin d’accroître l’accès au financement des TPME touchées par la pandémie au Ghana. Les bénéficiaires toucheront jusqu’à 7,4 M€ de prêts à terme.
Bonne fin de semaine et à mardi prochain !
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