Tandis que Free ambitionne sérieusement T Mobile pour la modique somme de 19 Md$, Publicis a fait trembler avec l'annonce - à priori démentie - de son intérêt pour la pépite Criteo fraîchement introduite au Nasdaq - pour une valo de 2,6 Md$ (en attendant il a croqué pour de bon la canadienne Nuren pour 87 M€). Autre exemple : Malakoff annonce ses bans avec La Mutuelle Générale pour former le premier groupe d'assurance de personnes pesant 4,6 Md€ de chiffre d'affaires. Les acteurs économiques semblent vouloir trancher avec les hésitations des politiques et montrer leurs dents. L'heure est au combat. Chacun le sait. Start-up, PME, ETI, grands groupes, tous affichent leur nécessité de croître pour vivre. La croissance externe reste un des meilleurs moyens surtout quand il s'agit de deals internationaux. Et ces alliances, toujours plus sensibles en temps de crise, s'affichent aussi chez les hommes. Plus que jamais choisir le bon cheval s'impose. Les mouvements d'associés se poursuivent avec à nouveau son lot de nouveaux cabinets. Mais les fonds aussi s'y plient. Le gâteau n'est vraiment plus suffisant pour tous. Les fusions d'équipe à l'instar de celles d'EPF dans le small cap en est une belle illustration. Dans le capital-investissement et son écosystème la grande mutation a commencé.