Le monde du non coté tricolore peut être fier de la levée d'un de ses membres, pionnier du secteur, Sofinnova. Depuis plus de 40 ans, ce fonds n'a pas dérogé à sa philosophie d'investissement : investir auprès de start-up naissantes, très prometteuses, en seed. Plus risqué, ce positionnement exige du savoir-faire, des moyens et beaucoup de patience. Plus de 40 ans après sa naissance, Sofinnova a su prouver qu'il avait réuni tout cela, et - malgré des échecs inévitables - contribué à des success stories dans la santé, utiles à des millions de personnes, à l'instar de DBV (patch anti allergiques, Pixium Vision (implants rétiniens pour les non-voyants), Auris (perte auditive) etc.. (voir sa fiche annuaire ci-dessous). La cotation sur le Nasdaq et sur Euronext réussie de ces pépites tricolores a fini par séduire des investisseurs exigeants en terme de TRI et notamment les américains. Avec l'aide de l'agent Triago, les équipes du fonds ont convaincu huit nouveaux LPs, dont deux américains, sur la vingtaine au total.
Résultat : Avec 300 M€ en poche, Sofinnova Capital VII devient le plus gros fonds biotech européen (lire l'article complet ci-dessous). C'est une belle consécration,et même si on est loin des sommes amassées par les fonds américains de la santé c'est encourageant. Les biotech/ medtech françaises regorgent d'atouts. Elles ont assurément de quoi plaire aux VC's. CFNEWS consacrera une des enquêtes du prochain magazine digital (de février 2016) sur ce sujet. De quoi se donner du baume au cœur.
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