Bulletin Hebdo Afrique (en accès libre)

- Fonds -

Meridiam prépare un second tour pour son fonds infrastructures (MIAF)

Actif sur le continent depuis 2015, Meridiam s’apprête à lever 300 M€ pour Meridiam Infrastructure Africa Fund (MIAF), lancé il y a trois ans pour investir sur le long terme dans des infrastructures publiques africaines nouvelles. Ce tour de table vise essentiellement à étendre son activité en Afrique anglophone, notamment au Kenya, en Tanzanie, en Zambie, mais aussi - pour la première fois -, en Afrique du Nord, en particulier au Maroc. D’ici la fin de l’année, les 250 M€ dont le fonds avait été doté devraient être intégralement investis. En deux ans et demi, l’investisseur français a lancé six projets en Afrique représentant une valeur de près de 928 M€, a souligné Matthieu Peller, ingénieur de l’École des ponts ParisTech - passé par Vinci Constructions - qui dirige depuis janvier les opérations africaines de Meridiam (une quinzaine de salariés à Dakar et à Addis Abeba).

L'AFD dote Digital Africa d’un fonds

Digital Africa, concours d’innovation numérique lancé en 2016 par l’AFD, Bpifrance et l’Initiative French Tech, va être complété d’ici l’automne par une plateforme numérique et un dispositif complet d'accompagnement des start-up africaines, a annoncé Emmanuel Macron lors de la troisième édition du forum Viva Technology, organisé à Paris du 24 au 26 mai. Plus d’une centaine de start-up africaines ont fait le déplacement à cette occasion, afin de présenter leur projet et rencontrer investisseurs et clients. Comme évoqué dans le précédent bulletin, un espace - Afric@Tech - leur était entièrement consacré. Si Digital Africa était jusqu’à présent un simple concours de start-up, il va se transformer en un véritable incubateur pour l’innovation numérique sur le continent : le Digital Lab nouvelle formule disposera en effet dès l’an prochain d’un fonds de 65 M€ fourni par l’AFD, dont 50 M€ sous forme de capital-risque via sa filiale Proparco. Ce financement « sera destiné à combler les failles d’accompagnement par des petits tickets, qui sont ceux dont ces startups ont besoin, de 30 à 50 000 € » d’après le président français. Outre le concours originel qui sera reconduit, Digital Africa proposera également toute une série d’événements labellisés. Le premier d’entre eux, Emerging Valley, aura lieu les 19, 20 et 21 novembre prochains à Aix-Marseille, avec pour ambition de « connecter par la tech et l’innovation le potentiel du territoire Aix-Marseille-Provence avec celui de l’Afrique et des marchés émergents » (cf site officiel de l’événement).

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- Les Deals -

Corporate Finance & Services financiers

Côte d’Ivoire : Janngo convainc des français

La start-up ivoirienne Janngo, qui soutient les entreprises et plateformes numériques à forte croissance en Afrique, vient de réaliser une levée d’amorçage d’1 M€ auprès d’un pool de fins connaisseurs du marché africain. Selon Fatoumata Bâ, sa fondatrice et

P-dg sénégalaise (photo ci-contre), l’enveloppe permettra de développer de nouvelles solutions digitales ciblant les futurs « champions digitaux panafricains » et d’ouvrir des bureaux à Abidjan et à Paris. Désormais premier startup studio à impact social d'Afrique, la pépite ivoirienne, dont le nom signifie « demain » en Peul, défend un projet ambitieux et à long terme, multi-pays et multi-secteurs. Encore à l’état virtuel, il consiste à aider les entrepreneurs à améliorer leurs performances économiques par l’accès à de nouveaux marchés, des gains de productivité, mais aussi les accompagner et mieux les former, tout en privilégiant la dimension d’impact social. C’est dans la logistique que Janngo, qui compte déjà sept salariés permanents entre Paris et Abidjan, lancera sa première start-up. Un prototype d’application digital est actuellement en bêta test. Parmi ses VCs figurent Clipperton (soutenu par Natixis), Soeximex et enfin un véhicule d’investissement appartenant à la famille des entrepreneurs Mulliez.

Kenya : Britam cède 14 % de son capital

L’assureur kényan Britam Holdings finalise le processus de cession de 14,3 % de ses parts au consortium d'investisseurs emmené par la firme panafricaine d'investissement AfricInvest, pour un montant de 47,4 M€. C'est AfricInvest III, lancé en 2014 pour financer des entreprises de taille intermédiaire dans des secteurs clés du développement, et dont la taille a atteint 153 M€ au premier closing, qui investit. Pour rappel, il place des tickets de 5 à 15 M€ dans des secteurs tels que la santé, l’éducation, l'énergie, ou le secteur financier. A ses côtés, on retrouve de gros investisseurs institutionnels comme Proparco, le Fonds néerlandais de financement du développement (FMO), ou encore la DEG, l'institution financière allemande en charge du financement du secteur privé des pays en développement. Pour la cible, fondée en 1965 et dirigée par Benson Wairegi, l’enjeu de cette ouverture de capital est de consolider sa présence dans la région, tout en poursuivant sa stratégie de numérisation accrue et de développement de nouveaux produits. Basé à Nairobi, avec des filiales en Ouganda, en Tanzanie, au Rwanda, au Mozambique, au Malawi et au Soudan du Sud, Britam fournit des produits d’assurance-vie et dommages, de gestion d’actifs et développement immobilier. L’an dernier, il avait accueilli un actionnaire de référence à son tour de table, la Société financière internationale (IFC), qui avait racheté 10 % du capital.

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Énergies

Kenya : Voltalia se réchauffe avec une première centrale

Le producteur français d’électricité renouvelable Voltalia vient de signer un contrat pour une centrale photovoltaïque de 50 MW à Kopere, à 300 km au nord-ouest de Nairobi. Fort d’un chiffre d’affaires de 179,6 M€ en 2017, il souhaite se renforcer sur le continent après avoir annoncé un premier projet de centrale solaire africaine en octobre dernier (la centrale de Râ Solar en Egypte). Le projet kenyan confirme la diversification de sa croissance, tant géographique (présent en France et en Afrique, il est aussi très actif au Brésil) qu'en mix énergétique (solaire et éolien). Le projet de centrale solaire de Kopere a été initié par le spécialiste portugais du photovoltaïque Martifer Solar, puis racheté par Voltalia en 2016, et finalisé par des équipes conjointes. Outre la construction proprement dite, il porte sur un contrat de vente d'électricité d'une durée de vingt ans, signé avec la compagnie nationale Kenya Power and Lightning Company (KPLC). Pour le gouvernement kényan, il s’agit de contribuer à atteindre l’objectif d’un accès complet à l'électricité d'ici 2020 (contre 70% en 2017).

Ouganda : Proparco débloque 37 M€ pour le réseau électrique

L’Ouganda obtient une enveloppe de 37,1 M€ de Proparco, pour la modernisation d’une ligne électrique stratégique de 135 km entre les villes de Masaka et de Mbarara. D’une capacité de 400 KV, elle devrait faciliter à terme l’exportation de courant vers le Rwanda et la RDC voisins. La banque allemande KfW cofinance le projet, en suivant des études de faisabilités financées par le Fonds fiduciaires des infrastructures de l'Union européenne en 2015. Des projets de production électriques, tels que les centrales hydroélectriques de Karuma et Isimba, devraient entrer en service au cours des neufs prochains mois afin de remédier aux nombreuses difficultés du réseau de distribution électrique de l’Ouganda.

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Santé

Nigéria : Turner Wright dope son activité pharmaceutique

Le nigérian Turner Wright Ltd (TWL), qui fabrique et commercialise des solutions dans le domaine de la santé, la nutrition et l’hygiène animale, vient d’obtenir 130 M€ de la firme américaine de private equity Milost Global, dont 43 M€ en fonds propres. Ce financement lui servira à élargir sa gamme de produits pharmaceutiques vétérinaires et biologiques et à étendre sa présence sur le continent, notamment en Afrique de l’Ouest. Constitué en société dès 1997, il a démarré ses activités en 2000 et fait aujourd’hui figure d’acteur majeur de l'industrie vétérinaire mais aussi biotechnologique nigériane. TWL a été conseillé par Palewater Advisory Group à titre d'unique conseiller en matière de transactions et de facilitateur de financement.

Le capital-investisseur spécialisé dans les LBO, basé à New York et fondé par l’ex-champion de boxe sierra-leonais Egerton Forster, dispose de bureaux dans 20 pays à l’international. Comptant au total plus de 22 Md€ investis, il s’intéresse fortement au continent africain. En novembre dernier, Milost Global a annoncé la constitution, en Afrique du sud, de sa filiale Isilo Capital Management, qui assure la gestion de fonds d’investissements ciblant exclusivement l’Afrique. Après un premier investissement de 434 M€ au Nigéria en août dernier - au profit de Femab Properties, actif dans l’immobilier - il s’apprête à financer Ibeto Cement, un producteur nigérian de matériaux de construction, à hauteur de 736 M€.

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Distribution

Zambie : Capital Fisheries pêche 5,6 M€

Le zambien Capital Fisheries, dédié à la vente et la distribution de poissons et fruits de mer aux supermarchés, magasins de détail, restaurants, hôtels et particuliers de la région, bénéficie d’un financement de 5,6 M€ du sud-africain Exeo Capital. L’investissement a été réalisé via le fonds Agri-Vie II qui finance les entreprises agroalimentaires en Afrique subsaharienne, et s’est closé l’an dernier à 86,5 M€. Il devrait permettre à la cible d’étendre ses opérations et de se renforcer dans le secteur de la distribution de poissons en Zambie. Fondé il y a près de vingt ans à Lusaka par Damian Roberts et Gavin Thomas, le grossiste revendique une clientèle d’environ 3000 micro-entrepreneurs. Exeo Capital, créé en 2013, investit entre 1,3 et 14,2 M€ de capitaux propres dans des sociétés dont le chiffre d'affaires annuel se situe entre 26 M€ et 70 M€.

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E-commerce

Mozambique : Izyshop se livre à une firme locale

La start-up mozambicaine Izyshop qui permet aux particuliers et aux entreprises de faire des courses en ligne, mobilise un financement - dont le montant n’a pas été divulgué - auprès de DHD Holding, une firme d’investissement active dans les domaines des médias, des banques et de l’immobilier. Fondée en 2015 par Titos Munhequete à Maputo, la jeune pousse offre aux internautes une plateforme d’e-commerce récompensée à maintes reprises par des prix. Reliant les producteurs locaux et les fournisseurs de services aux marchés de consommation, ce supermarché en ligne permet aussi d’améliorer la vie de plus de 300 millions d’agriculteurs et producteurs. En mars 2017, il avait effectué une première levée de fonds d’environ 260 K€. L’investisseur est copropriétaire du plus grand conglomérat privé de médias au Mozambique, Soico Group.

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Industrie & biens de consommation

Maroc : Procter & Gamble fusionne dans l'Empire chérifien

La multinationale américaine Procter & Gamble, spécialisée dans les produits d’hygiène, de beauté et de santé, fusionne l’ensemble de ses actifs et effectifs marocains - près de 250 salariés - au sein d’une seule filiale : Industries Modernes Marocaines (IMM). Présent depuis près de soixante ans au Maroc, le groupe souhaite ainsi « favoriser le développement des activités résiduelles dans le pays” et “exploiter les synergies possibles ». L’opération a été réalisée par l’absorption des activités commerciales et marketing de Procter & Gamble Maroc (PMG) par IMM, l’entité regroupant ses métiers industriels. Baker McKenzie a conseillé PMG. Fondé en 1837, Procter & Gamble a réalisé un chiffre d’affaires de 56 Md€ en 2017.

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Immobilier

Maroc : Mubawab séduit un Émirati

Le site marocain d’annonces immobilières Mubawab fait entrer à son capital le groupe immobilier EMPG (Emerging Markets Property Group), basé aux Emirats Arabes Unis, devenu actionnaire majoritaire grâce à une augmentation de capital de plus de 6 M€. L’opération permettra tout d’abord de renforcer rapidement les effectifs : employant actuellement vingt personnes, Mubawab souhaite quintupler ce chiffre dans les douze prochains mois. En outre, cette augmentation de capital vise à investir massivement dans le marketing, afin d’asseoir sa notoriété sur le marché. D’après son co-fondateur Kevin Gormand, la croissance de tels sites est favorisé par la récession du marché immobilier au Maroc : « Les sites comme Mubawab peuvent aider de manière plus intéressante les promoteurs immobiliers à vendre à des coûts réduits ». Créé en 2011, le portail réalise son chiffre d’affaires exclusivement grâce aux revenus liés aux annonces immobilières et des promoteurs immobiliers. A la fin du mois dernier, ce chiffre d’affaires (montant non communiqué) était en hausse de 81 % et et le trafic en amélioration de 50 % par rapport à la même période en 2017.

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- Bourse -

Mali : Vivo Energy réussit son IPO

Comme annoncé dans le bulletin Afrique du 11 mai, le néerlandais Vivo Energy, spécialisé dans la distribution de produits pétroliers de la marque Shell dans 15 pays africains, a réussi son IPO valorisée 2,28 Md€ sur le LSE. Pour rappel, les deux principaux actionnaires vendeurs, Helios Investment Partners, firme britannique de capital investissement fondée en 2004 et focalisée sur l’Afrique, et Vitol, trader suisse des produits pétroliers, ont réduit leurs participations. Vivo Energy Holding BV au Mali était conseillé par le cabinet londonien Freshfieldset le bureau bamakois du français Vaughan Avocats, lequel a établi un rapport de due diligence. Les banques (P Morgan, Citigroup et Crédit Suisse) étaient assistées par le bureau londonien de Clifford Chance.

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- Nominations -

Maroc : Salaheddine Mezouar nouveau patron des patrons

L’ancien ministre des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar est élu à la tête de la principale organisation patronale du Maroc, la Confédération patronale marocaine (CEGM), pour un mandat de trois ans. Il a déclaré souhaiter « mettre son expérience politique au service des patrons et relever le défi de l'emploi ».

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- Événements -

AG de la BAD à Busan : les Trophées African Banker (22 mai)

En marge de la 53e Assemblée de la BAD à Busan (Corée du Sud), qui s’est déroulée du 22 au 25 mai, ont été nommés les lauréats des Trophées African Banker. L’Afrique de l’Est et le Maroc dominent le palmarès avec notamment la remise du prix convoité de Banquier de l’année au PDG d’Equity Group Holdings Plc au Kenya, James Mwangi, ou du titre de Banque socialement responsable de l’année au marocain BMCE Bank of Africa. Les banques sud-africaines dominent quant à elles les catégories Deal de l’année et Banque d’investissement de l’année. Standard Bank Group a ainsi gagné trois Trophées, dont celui de Banque d’investissement de l’année.

Première édition de la « French Moroccan Touch » à Paris (25 mai)

La « French Moroccan Touch », une initiative visant à créer des synergies positives entre startupers marocains et français, a été lancée vendredi dernier au coeur de l’incubateur Station F, en marge de la participation du Maroc au Salon Viva Tech. Il s’agit de mettre en relation les compétences des deux pays dans le domaine de l’innovation.

Septième édition de la conférence annuelle de l’ABLC (18 juin)

La prochaine conférence annuelle de l’African Business Lawyer’s Club (ABLC) aura lieu le 18 juin prochain au siège du MEDEF à Paris. Elle sera consacrée au potentiel d'investissement du secteur du tourisme en Afrique. « The African Tourism: A Brightening Future » abordera successivement les questions de financement puis d'innovation lors de deux tables rondes. Lien vers le formulaire d'inscription en ligne. La conférence sera diffusée en direct sur la page Facebook de l'ABLC et sur Twitter via le hashtag #ABLCAfricanTourism.

Deuxième édition des Prix EDF Pulse Africa à Paris (22 novembre)

EDF a lancé mercredi dernier la deuxième édition des Prix EDF Pulse Africa qui vise à révéler et à accompagner des innovateurs africains au service du développement énergétique du continent. Jusqu’au 9 juillet prochain, les start-up pourront soumettre leurs projets sur le site africa-pulse.edf.com. La remise des prix aura lieu le 22 novembre à Paris. Implanté en Afrique depuis un demi-siècle, EDF souhaite également identifier des partenaires potentiels sur le continent.

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Et aussi...

Nouveau numéro de la revue Secteur Privé & Développement de Proparco : le défi du financement des start-up en Afrique

Proparco consacre le 29e numéro de sa revue trimestrielle Secteur privé et Développement à la révolution numérique, l’essor du capital-risque et le défi du financement des start-up en Afrique. Intitulé « Financer les start-up pour construire les économies de demain en Afrique », il révèle notamment les modèles adoptés par des entreprises comme Orange et Schneider Electric, par des fonds d'investissement ou par les banques de développement sur le continent.

• Le Belge SatADS et l'opérateur public des télécoms camerounais Camtel s'allient, venant ainsi concurrencer Konnect Africa, filiale du français Eutelsat, sur le marché encore embryonnaire de l’Internet par satellite au Cameroun.
• L’institution panafricaine de financement du développement des infrastructures, Africa Finance Corporation (AFC) et la banque britannique Standard Chartered lancent un programme de participation au risque financé afin de stimuler la croissance économique du commerce en Afrique. Ce partenariat devrait générer un volume d'échanges supplémentaires de 303 M€ sur trois ans.
• Le géant marocain du phosphate OCPet l’École 42 fondée par l’entrepreneur français Xavier Niel lancent 1337, une école également spécialisée dans la formation au code informatique, sans professeurs, accessible gratuitement à tous. Celle-ci accueillera 150 étudiants dès septembre prochain pour un cursus d'environ trois ans.
• L’Institut africain de management (IAM) de Ouagadougou, fondé en 2007 au Burkina Faso, crée un fonds entrepreneuriat d'environ 152 K€ pour ses étudiants (actuels et anciens) porteurs de projets viables.
• La société publique Telecom Egypt vient officiellement d'acquérir Mena Cable submarine System, filiale de la holding égyptienne Orascom, pour un montant estimé à 78 M€, financé par un prêt d'actionnaires.

Bonne fin de semaine et à mardi prochain.

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