Bulletin Hebdo Afrique
#38 : Buzzeff absorbé par Teads ; cessions d'actifs médias sud-africains par Lagardère ; GL Events ; I&P... Chaque semaine, CFNEWS résume l'actualité économique en Afrique.
Industrie publicitaire & e-commerce : Buzzeff / Teads (Maroc / France)
Le marocain Buzzeff, spécialiste de la publicité en ligne au Moyen-Orient et en Afrique, rejoint le giron de Teads, entreprise montpelliéraine de vidéo publicitaire en ligne bien décidée à conquérir de nouveaux marchés, après avoir concentré ses efforts sur les États-Unis au cours de ces dernières années. Fondée en 2011 par Jérôme Mouthon, la cible sera intégrée au sein d’une nouvelle entité, baptisée « Teads MENA » (Middle East and North Africa), qui disposera d’antennes stratégiques à Dubaï (Teads Moyen-Orient) et à Casablanca (Teads Afrique du Nord). Ni le montant ni le pourcentage d’acquisition n’ont été dévoilés. Buzzeff, spécialisée à la base dans la diffusion de social advertising, revendique un portefeuille de quatre cents marques et 1,5 milliard de pages vues par mois. Elle propose des services de brand-safety et d’inventaire visible et garanti sans fraude qui viendront compléter l’offre de Teads dans la région MENA. Acquis par Altice en 2017 pour 285 M€ (voir l’article Teads ciblé par Altice sur CFNEWS), Teads ambitionne grâce à cette opération de renforcer et diversifier les services de publicité en ligne destinés aux annonceurs locaux, tout en élargissant leur audience internationale. Cette nouvelle implantation lui permettra « d’accéder à davantage d’opportunités de croissance» et de se rapprocher de ses clients stratégiques. Selon le président fondateur de Buzzeff, Jérôme Mouthon, qui va prendre la tête de la division MENA de Teads, les fusions et acquisitions dans le secteur de la technologie publicitaire sont relativement rares dans cette région : « il s’agit donc d’un événement marquant à célébrer », a-t-il déclaré. La plateforme média tricolore d’envergure mondiale, qui a levé plus de 35 M€ en dix ans et généré 281 M€ de revenus en 2018, assure toucher 1,4 milliard d’internautes dans le monde. Elle compte parmi ses clients notamment CNN, BBC, The Washington Post, Disney, Reuters, ou encore Bloomberg. (Voir fiche de l'opération sur CFNEWS).
Médias : Jacaranda FM / Mediamark Proprietary / Lagardère (Afrique du Sud / France)
Lagardère Active Radio Internationale (Lari), filiale du français Lagardère, groupe industriel spécialisé dans les médias, cède deux actifs médias sud-africains à son co-actionnaire historique Kagiso Media(basé à Sandton, Johannesbourg), dans le cadre de son recentrage stratégique. Le premier concerne sa participation de 20 % au capital de Jacaranda FM Proprietary Limited, éditrice de Jacaranda FM, première radio privée d'Afrique du Sud. Le montant de l’opération s’élève à 15 M€ (233 MZAR). Cette activité représentait pour le groupe tricolore un résultat opérationnel de l’ordre de 1,8 M€ en 2018 (voir fiche opération sur CFNEWS). La seconde cession est relative à sa participation de 49,99 % au capital de la régie publicitaire Mediamark Proprietary Limited, pour un montant estimé à 1,9 M€, soit près de 30 MZAR (voir fiche opération sur CFNEWS). Le groupe coté a déclaré se réjouir « d'avoir contribué à la création d'une marque leader et d'une régie reconnue aux côtés de Kagiso Media, acteur principal de la radio en Afrique du Sud ». C’est en 1996 que Lari s’était implanté en Afrique du Sud. Sur le continent, il demeure présent au Sénégal (depuis 2014), ainsi qu’en Côte d’Ivoire et au Ghana (depuis 2015).
Événementiel : Johannesburg Expo Centre / GL Events (Afrique du Sud / France)
Le français GL Events, dédié à l’organisation des salons et la logistique des grands événements, acquiert 60 % du capital de la société sud-africaine Expo Centre, propriétaire du parc des expositions Johannesburg Expo Centre 2002 Pty Ltd (JEC) qui accueille les principaux événements d’Afrique du Sud (le Rand Show et les salons Bauma, Electra Mining, Propak, Automechanica, entre autres). Grâce à cette prise de participation majoritaire, le chiffre d’affaires annuel du spécialiste lyonnais de l’événementiel dépassera les 15 M€ dans le pays. Il a réalisé l’an dernier un chiffre d'affaires global de 1,04 Md€, en progression de 9 % par rapport à 2017. L’opération lui permet en outre de se renforcer en Afrique du Sud, où il est présent depuis près de dix ans via sa filiale GL events South Africa. Cette dernière exploitait déjà la prestation de services du Johannesburg Expo Centre. Employant seize personnes, ce dernier constitue le plus grand centre d’expositions du continent avec 510 000 mètres carrés de superficie au total (dont 42 000 pour la surface intérieure). L’actionnaire historique Montgomery, organisateur d’une cinquantaine de salons dans quinze pays en Europe, Asie, Moyen-Orient et Afrique, demeurera au capital de JEC. La synergie entre les deux actionnaires « sera un des facteurs de succès pour développer de nouveaux événements pour le site », d’après GL Events (voir fiche opération sur CFNEWS).
Fonds - Infrastructures énergétiques : Black Rhino / Blackstone (Afrique du Sud / Afrique subsaharienne / États-Unis)
Le colosse new-yorkais du private equity Blackstone vient de confirmer son repli d’Afrique subsaharienne, avec sa sortie de Black Rhino, un fonds d’investissement consacré aux infrastructures énergétiques dans cette région du monde. Il prévoyait initialement 4,4 Md€ (5 Md$) d’investissements sur la période 2014-2019, en partenariat avec le conglomérat nigérian Dangote Industries. La firme américaine, qui dispose de 418 Md€ d’actifs sous gestion, a revendu le VC sud-africain à ses managers au terme d’un processus entamé il y a environ un an. Elle en avait pris le contrôle en 2014. Si les motifs de la cession n’ont pas été officialisés, les observateurs du marché ont noté qu’aucun des projets annoncés par Black Rhino n’a encore vu le jour, après quatre ans et demi d’activité. Peu de projets proposés par l’équipe de gestion du fonds étaient, semble-t-il, en adéquation avec les critères d’investissements de Blackstone. Cependant, ce dernier reste présent en Afrique du Nord grâce à son véhicule Zarou, lancé en octobre dernier et dédié aux EnR en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, avec lequel il prévoit d’investir « plusieurs centaines de millions de dollars notamment en Jordanie, Égypte et au Maroc ».
Nouveau fonds : 229 M€ de la Société Générale pour les PME (Burkina Faso / France)
Au Burkina Faso, la SGBF, filiale locale de la Société Générale, va mettre à disposition des PME un véhicule de près de 229 M€ (150 MdXOF) pour les cinq années à venir, soit environ 122 K€ (80 MXOF) par jour. Ce nouvel outil s’inscrit dans le cadre de l’inauguration le 31 janvier d’une maison pour l’accompagnement et le financement des petites et moyennes entreprises dénommée « Maison de la PME de la SGBF ». Ce financement s’adresse à toute personne souhaitant créer ou développer son entreprise dans le pays, ainsi qu’à toutes les PME existantes, clientes ou non de la SGBF, bancarisées ou non. L’initiative consiste en une plateforme d’accompagnement et de financement, avec un mécanisme de centralisation des services non-financiers et financiers offerts par des partenaires spécialisés, tant étatiques que privés, locaux qu’internationaux. Parmi ces partenaires, on retrouve Proparco (la filiale dédiée au secteur privé de l’AFD), Baobab Burkina (ex Microcred Burkina, une institution financière spécialisée dans le microcrédit), la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et Bpifrance. En participant à l’éducation des promoteurs de PME et en finançant leurs projets, la Maison de la PME souhaite, selon le directeur général de la SGBF, Harold Coffi, contribuer significativement au développement du Burkina Faso et aux conditions de vie de sa population. La Société Générale a profité de l’entretien fin janvier entre le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, et le DG délégué du groupe bancaire français, Philippe Heim, pour confirmer sa volonté d’enracinement au Burkina Faso, où elle intervient depuis une vingtaine d’années. Philippe Heim a ainsi annoncé son intention « d’œuvrer au développement de l’agriculture et de l’inclusion financière par des solutions innovantes comme le porte-monnaie électronique ». Les questions liées aux projets financés par le groupe - comme celui de la voie de contournement de la ville de Ouagadougou, d’un coût total de plus de 274 M€ (180 MdXOF) - ont également été soulevées.
Fonds : I&P collecte 25 M€ pour IPAE 2 (France / Afrique)
Le français Investisseurs & Partenaires (I&P), dédié aux PME africaines, vient de réunir 25 M€ supplémentaires pour son véhicule Afrique Entrepreneurs 2 (IPAE 2), lui permettant d’atteindre une enveloppe globale de 75 M€, et ainsi de se rapprocher de sa taille cible, comprise entre 80 et 90 M€. Cet objectif devrait être atteint lors du troisième et dernier closing, prévu pour la fin du premier semestre 2019. Lancé en décembre 2017, IPAE 2 accueille à l’occasion de ce nouveau tour de table plusieurs investisseurs, dont la Belgian Investment Company for Developing Countries (BIO), le Stichting fondsbeheer DGGF lokaal MKB, Bpifrance, le Crédit Coopératif, FPS Mirova Solidaire ou encore la Banque Mondiale à travers la fenêtre secteur privé de l’Association Internationale pour le Développement (AID). Le véhicule rassemble ainsi à la fois des investisseurs publics (outre ceux mentionnés, on retrouve dans leurs rangs Proparcoet la Banque Européenne d’Investissement, entre autres), que des investisseurs privés et corporate (notamment Axa Impact Fund et la Société Générale), ainsi que plusieurs family offices et fondations. Le portefeuille d’IPAE 2 devrait comporter entre trente et quarante PME d’Afrique subsaharienne d’ici 2022. Il en regroupe déjà quatre : le rwandais Afribon, spécialisé dans le développement, la production et la commercialisation d’arômes alimentaires, le kényan African Management Initiative (AMI), qui forme entrepreneurs et managers africains, CoinAfrique, une plateforme communautaire de petites annonces 100% mobile basée à Dakar, et Procréa, une clinique ivoirienne spécialisée dans le domaine de la santé de la reproduction.
Nouveau fonds : Afreximbank créée un fonds pour soutenir les exportations (Maurice / Égypte / Afrique)
La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) s’apprête à lancer le « Fonds pour le développement des exportations en Afrique » (« Fund for Export Development in Africa » ou Feda), qui sera doté d’un budget initial de 88,6 M€ (100 M$) et aura son siège à Maurice. Confié au banquier kényan Philip Kamau, il fournira des capitaux d’amorçage et des services (financiers ou non financiers) aux entreprises des secteurs clés d’Afreximbank afin de soutenir les investissements directs étrangers (IDE) sur le continent. Les secteurs définis comme secteurs clés sont l’agroalimentaire, la fabrication, la consommation et la vente au détail, les services financiers, la technologie, les voyages et le tourisme, les transports et la logistique et le secteur industriel. Le Feda, qui accompagnera ainsi les PME africaines afin de les rendre plus attractives et plus performantes à l’export, devrait débuter ses activités d’investissement dans les mois à venir. Il a pour objectif d’investir 8,9 M€ (10 M$) au cours de l’année, et par la même occasion d’attirer en Afrique près de 400 M€ d’IDE (450 M$). Une réunion de pré-constitution du conseil d’administration du Feda s’est tenue le 3 février dernier au Caire, où est basé Afreximbank, en présence de son actuel président Bénédict Oramah, de son ancien président Jean-Louis Ekra, ainsi que de Vishwanathan Shanker, P-dg du VC singapourien Gateway Partners, et de Sidi Ould Tah, directeur général de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, tous membres du conseil d’administration du nouveau fonds.
Nouveau fonds : un milliardaire fonde le Masiyiwa Rural Challenge Fund (Zimbabwe)
Le milliardaire zimbabwéen Strive Masiyiwa, entrepreneur et philanthrope, fondateur et président exécutif exécutif du groupe de télécommunications, médias et technologies Econet Wireless, lance un nouveau fonds de 88,6 M€ (100 M$) au profit des entrepreneurs locaux. Le « Masiyiwa Rural Challenge Fund », qu’il financera en intégralité, fournira des financements sur une durée de cinq ans, avec un taux d’intérêt maximal de 5 %. Plafonnés à un maximum de 8 862 € (10 000 $), avec une base minimale de 887 € (1000 $), ces financements seront accordés sans garantie, via la Steward Bank majoritairement détenue par la famille Masiyiwa. L’homme d’affaires a déclaré mettre au défi ses « amis de la communauté philanthropique » de se joindre à lui « pour l'étendre à toute l'Afrique. » Cette initiative intervient dans un contexte socio-économique tendu, marqué par des manifestations depuis le début de l’année, et la suspension des services internet par les principales sociétés de communication du pays - à l’instar de l’entreprise Econet, plus grand opérateur de téléphonie mobile du pays - sur ordre du gouvernement de Harare.
Nouveau fonds : LionPride Agility sur les fonts baptismaux (Afrique du Sud)
Les sociétés d’investissement sud-africaines Newtown Partners et LionPride Investment Holdings s’allient pour créer LionPride Agility, un véhicule de 32,2 M€ (500 MZAR) qui investira dans des entreprises technologiques en phase de démarrage évoluant dans les secteurs des services financiers, des services à la demande, de l’agriculture, de la santé et des énergies renouvelables. « LionPride Agility est un fonds qui offre un choix de deux classes d’actions avec la possibilité d’un rendement pondéré en fonction des risques. Les deux thèmes uniques sur lesquels investir sont : l'investissement d'impact (Impact Investing) et les technologies émergentes (Emerging Technologies) », a commenté Deven Govender, directeur général de LionPride. Grâce à sa structure originale, les investisseurs auront ainsi le choix entre l’investissement d’impact, moins risqué et ciblant des sociétés disposant d’un flux de trésorerie stable et d'une marge défensive, et les technologies émergentes, qui offrent un profil de risque plus élevé associé à un modèle d’investissement en capital-risque avec un rendement intéressant. Le lancement de LionPride Agility fait suite à la création récente de plusieurs autres fonds d’investissements dédiés aux entreprises technologiques en Afrique du Sud. Parmi eux figurent celui lancé en octobre dernier par le conglomérat coté Naspers, ainsi que le fonds créé par le gouvernement sud-africain à travers une joint-venture entre la Public Investment Corporation (PIC) - le fonds de pension des fonctionnaires sud-africains - et Unemployment Insurance Fund (UIF), une entité du ministère du Travail (voir bulletin #32). VC fondé en 2014, basé au Cap avec un bureau également à San Francisco, Newton Partners compte dans son portefeuille vingt-neuf sociétés se concentrant principalement sur la technologie de la blockchain. Basé à Johannesbourg, LionPride Investment Holdings a été fondé en 2016 par Mpho Makwana et Deven Govender.
Nouveau fonds : Kingson Capital lance un véhicule de 26 M€ (Afrique du Sud)
Le capital-risqueur sud-africain Kingson Capital va mettre en place son deuxième véhicule d’investissement, dénommé Tech And Black Owned SME Fund. Doté d’environ 26 M€ (400 MZAR), le nouveau véhicule s’adresse aux PME et start-up à forte croissance, appartenant à des Noirs et actives dans les domaines de la santé, de l’assurance et des finances. Se focalisant sur les technologies disruptives, Kingson Capital « recherche des entrepreneurs ambitieux qui proposent des concepts d’entreprise uniques et évolutifs, avec des produits qui perturbent le paysage actuel et les modèles existants. Le fonds nouvellement lancé ciblera des entreprises dirigées par au moins deux personnes qui apportent des compétences et des forces différentes pour faire avancer l’entreprise », a déclaré son fondateur, Gavin Reardon. Dans un premier temps, trente à cinquante entreprises bénéficieront d’un capital de démarrage (dont le montant n’a pas été précisé) de la part de la société d’investissement basée à Durban en Afrique du Sud. Le portefeuille de Kingson Capital Fund I comprend actuellement dix PME et start-up, dont la fintech Finfind, un leader sud-africain du développement de solutions financières au profit des PME.
Nomination - Société : Eranove (Côte d’Ivoire / France)
Ahmadou Bakayoko est nommé directeur des opérations du groupe industriel panafricain Eranove, basé à Paris. A ce titre, il sera chargé de superviser les opérations du groupe en lien avec les filiales opérationnelles. Il était jusqu’à présent directeur général de la Radiodiffusion-télévision ivoirienne (RTI) depuis mai 2013.
Événements :
- Paris (Sénat), 15 février : forum économique franco-tunisien autour du thème « La Tunisie, “terre de filiales” et tremplin vers l'Europe et l'Afrique ».
- Paris (locaux Business France 77), 22 février : à la suite de la Journée export 2019 du ministère de l’Agriculture et de l’alimentation, présentation des résultats d'une étude sur les opportunités d'affaires dans les secteurs agricole et agroalimentaire au Sénégal, réalisée en partenariat avec le ministère de l'Agriculture et de l’alimentation. Inscription avant le 15 février.
- Abidjan, 6-8 mars : troisième édition du forum Africa SMB (Small and Medium-Sized Business) sur le thème « Invest in New Africa(n) ».
Et aussi...
- Fort de 90 M€ de chiffre d’affaires l’an dernier, Le Piston Français (LPF)lève 8 M€ auprès d’ACE Managementet de GSO (voir article Le Piston Français remet les gaz sur CFNEWS), ce qui va lui permettre d’agrandir ses usines et d’investir 5 M€ dans une deuxième usine au Maroc, au niveau de la zone industrielle aéronautique de Nouaceur à Casablanca.
- Trois ans après être entré au capital de TravelCar, le Groupe PSA acquiert 99 % de la start-up fondée par l’ingénieur tunisien Ahmed Mhiri en 2012, et qui propose des solutions de stationnement et de location de voitures (voir l’article TravelCar passe les clés à un actionnaire industriel sur CFNEWS).
- Quatre conventions viennent d'être signées à Tanger, entre le gouvernement marocain, l’Association marocaine pour l’industrie et la construction automobile (AMICA), PSA Maroc et Renault Maroc. Ces conventions visent à améliorer les compétences de la main-d’œuvre dans le secteur automobile pour mieux répondre aux besoins.
- En République du Congo, le consortium composé de China State Construction Engineering Corporation (CSCEC) et d’Egis Road Operation, filiale du groupe tricolore Egis, a remporté le contrat de concession des routes nationales n°1 (Pointe Noire - Brazzaville), n°1 bis (Brazzaville - Mindouli) et n°2 (Brazzaville - Ouesso). Orricka conseillé le consortium tout au long de l’opération.
Bonne fin de semaine et à mardi prochain.
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