Agroalimentaire : NextProtein / Telos Impact / Raise Impact / Althelia Funds / (France / Tunisie / Belgique / Royaume-Uni / Japon)
NextProtein, producteur franco-tunisien de protéines, d'huiles et de fertilisants à partir de larves d'insectes, boucle un tour de 10,2 M€ auprès de Christian Lim et Olivier Raybaud, associés fondateurs d’un fonds à impact français en phase de lancement (Blue Ocean Partners), ainsi que de Raise Impact, à travers son véhicule France2i, du belge Telos Impact, du britannique Althelia Funds, et des japonais Kepple Africa Ventures et Aucfan Incubate. Fondée en 2015 sous la houlette de Syrine Chaalala et Mohamed Gastli, la pépite parisienne, forte d’une dizaine de salariés répartis entre son siège social et son site pilote près de Tunis, compte sur cet apport pour augmenter sa capacité de production grâce notamment à la construction d’une nouvelle usine. Elle avait déjà levé 1,3 M€ en 2017 auprès de Kima Ventureset de plusieurs business angels. Ses dirigeants fondateurs, respectivement membre de l'Organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations Unis et ingénieur en chimie, ont à cœur de lutter contre le gaspillage alimentaire. La PME collecte en effet, auprès de producteurs, des invendus de fruits et légumes, qui sont ensuite triés, broyés et transformés en une mixture pour nourrir les larves de mouches soldats noires, afin de produire du fertilisant naturel, destiné à l'agriculture, mais aussi de l'huile et des protéines d'insecte, adressés aux marchés de l'aquaculture et de l'alimentation animale (pour plus de détails, lire l’article NextProtein impacte sa production d'insectes sur CFNEWS).
Distribution : Vindémia / GBH / Casino (La Réunion / Mayotte / Madagascar / Maurice / France)
Le Groupe Bernard Hayot (GBH) vient d’acquérir Vindémia, fort de 853 M€ de chiffre d’affaires en 2018, et qui regroupe les filiales du groupe Casino principalement à dominante alimentaire dans l’Océan Indien. Fondé en 1972 à La Réunion, où se situe son siège social de Sainte-Marie, le mastodonte de la grande distribution est présent à Mayotte, Madagascar et Maurice. Employant environ 4 700 salariés, il a été acquis progressivement par le groupe Casino entre 2001 et 2007. Cette opération de fusion-acquisition - la plus importante en termes de chiffre d'affaires jamais examinée par l'Autorité de la concurrence en outre-mer - a été acceptée le 26 mai dernier sous réserve d’engagements. Elle prend la forme d’un engagement de type « fix-it-first » avec la cession de six fonds de commerce d’hypermarchés et de supermarchés situés à La Réunion à des tiers indépendants sélectionnés par GBH et agréées par l’Autorité de la concurrence (la société Make Distribution, partenaire Intermarché, pour les hypermarchés et le groupe TAKpour les supermarchés). Cela permettra l’entrée d’un nouvel acteur et d’une nouvelle enseigne sur le segment des hypermarchés, garantissant ainsi le maintien d'une concurrence suffisante sur le marché, au bénéfice in fine du consommateur. Par ailleurs, compte tenu de la puissance d’achat de la nouvelle entité, des engagements de nature comportementale inédits ont été pris pour accompagner les fournisseurs locaux dans le contrôle et la sortie d’un éventuel état de dépendance économique vis-à-vis de la nouvelle entité, et donc répondre à des préoccupations de concurrence sur le marché amont de l’approvisionnement des grandes surfaces alimentaires. Lors de son annonce en juillet 2019, l’acquisition de Vindémia devait être réalisée pour un montant de 219 M€ (voir fiches opérations sur CFNEWS).
Fonds : Carlyle Sub-saharan Africa Fund / Carlyle Group / Alterra Capital Partners (Afrique subsaharienne / États-Unis / Royaume-Uni)
Après avoir effectué une dizaine de transactions pour un montant total évalué à 360 M€ (400 M$), le géant américain du private equity Carlyle Group renonce aux investissements directs en Afrique subsaharienne. Il vient de transmettre son véhicule dédié à cette région, le Carlyle Sub-saharan Africa Fund (CSSAF), à d’anciens employés, réunis au sein d’une nouvelle entité, Alterra Capital Partners. Lancé en 2011 et doté de 627 M€ (698 M$), celui-ci se focalise plus particulièrement sur l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Kenya, la Tanzanie, le Ghana, le Mozambique, le Botswana, la Zambie et l’Ouganda. Ses équipes de Johannesbourg et Lagos sont supervisées par Eric Kump depuis Londres. Il effectue généralement des prises de participations majoritaires avec des tickets compris entre 27 et 90 M€. Ce retrait - justifié entre autres par le manque d'opportunités de sorties rentables - sonne le glas d’une aventure parsemée d’embûches pour le groupe étasunien. L’entrée en 2014 dans le capital du nigérian Diamond Bank à hauteur de 18 % s’était par exemple soldée par une perte de valeur potentielle de 122 M€ (136 M$) suite au rachat du groupe bancaire par son concurrent Access Bank. Carlyle restera toutefois actif sur le continent, qu’il considère toujours comme stratégiquement important, à travers d'autres véhicules d’investissement, notamment le Carlyle International Energy Fund qui a réalisé un closing à 2,2 Md€ (2,5 Md$) en 2015.
Infrastructures autoroutières : postes de péages / Egis / Razel-Bec (Cameroun / France)
La société française d'ingénierie Egis et l'entreprise de travaux publics Razel-Bec, filiale du groupe tricolore de construction Fayat, viennent de conclure un contrat de partenariat public privé (PPP) de 230 M€, sur une durée de vingt ans, portant sur la construction et l'exploitation de quatorze postes de péages modernes et sécurisés sur les principaux axes routiers du Cameroun. La société camerounaise de péage Tollcam, détenue à parts égales par Razel-Bec et par Egis, sera en charge de l'exécution de ce PPP ainsi que de la collecte des péages et la maintenance des ouvrages. Les travaux démarreront dès la mise en place du financement, avec une livraison prévue pour 2022 (voir fiche opération sur CFNEWS IMMO & INFRA).
Industrie pharmaceutique : mPharma / CDC Group (Ghana / Royaume-Uni)
La société pharmaceutique ghanéenne mPharma collecte 15,2 M€ (17 M$) au cours d’une opération menée par l’agence britannique de financement du développement CDC Group, à laquelle ont pris part plusieurs investisseurs étrangers. Portant à environ 36 M€ (40 M$) le montant global des financements obtenus par la start-up depuis sa création en 2013 par l’entrepreneur ghanéen Gregory Rockson et ses deux associés Daniel Shoukimas et James Finucane, ce tour de table vise à développer le réseau de livraison de médicaments dans ses principaux marchés au Kenya, au Ghana, au Nigeria, en Zambie et au Zimbabwe. Ayant vocation à relier tous les acteurs du monde de la santé - des patients aux fabricants de médicaments en passant par les médecins, les pharmaciens et les compagnies d’assurances - dans l’optique de mieux synchroniser les besoins et les stocks, la société a racheté l’an dernier Haltons, une importante chaîne de pharmacies au Kenya, auprès de la société de private equity Fanisi Capital.
Immobilier : Aradei Capital / Public Investment Corporation / BERD (Maroc / Afrique du Sud / Europe)
Aradei Capital, un acteur clé de l’immobilier commercial au Maroc et filiale du groupe Label’Vie, accueille au sein de son capital Public Investment Corporation (PIC), pour le compte du fonds de retraite sud-africain Government Employees Pension Fund (GEPF), qui investit 45 M€ (50 M$) en contrepartie d'une prise de participation de 13 %. Cette opération comprend à la fois une augmentation de capital et l’acquisition d’actions auprès de la BERD, qui demeure actionnaire de la foncière aux côtés de groupes comme Sanam Holding et Best Financière. La cible totalise près de trente actifs dans une quinzaine de villes marocaines. Société de gestion d'actifs détenue par le gouvernement de la République d'Afrique du Sud, PIC gère plusieurs véhicules d’investissement et dispose d’un portefeuille diversifié dans plusieurs secteurs de l'économie sud-africaine, contrôlant notamment plus de 10 % de la Bourse de Johannesbourg grâce à ses participations cotées.
Focus : le point sur la pandémie en Afrique
La covid-19 poursuit sa progression sur le continent, qui recense actuellement 152 723 cas confirmés et 4 347 décès, dont plus de la moitié dans les trois pays que sont l’Afrique du Sud, l’Égypte et l’Algérie. Sélection de quelques initiatives marquantes de la semaine pour enrayer la propagation de la maladie et ses effets socio-économiques.
La solidarité internationale et les initiatives hors d’Afrique
L’agence de développement US International Development Finance Corporation (DFC) a approuvé une nouvelle Facilité de liquidité de réponse rapide, qui fournira jusqu'à 3,6 Md€ (4 Md$) de financement supplémentaire pour les projets existants particulièrement touchés par les défis de la pandémie, des institutions de microfinance qui peinent à percevoir les paiements aux projets d'infrastructure qui connaissent des retards importants, en passant par les entreprises du secteur de l'hôtellerie et de la restauration qui subissent une chute brutale de leurs revenus.
L’Afrique du Sud pourrait obtenir jusqu’à 3,6 Md€ (4 Md$) de la part du FMI, et ce sans programme d’ajustement structurel.
Pour amplifier ses actions dans le cadre de la lutte contre l’extrême pauvreté, en particulier dans le contexte de la crise actuelle, l’Agence Nationale d’Inclusion Économique et Sociale (ANIES) de la Guinée pourra compter sur le don de 63 M€ octroyé par la Banque Mondiale.
Dans le cadre de l’initiative « Covid 19 – Santé en commun » lancée en avril dernier, l’Agence Française de Développement (AFD), soutient les efforts budgétaires de l’État tunisien en injectant 80 M€, montant provenant d’une réallocation de fonds des programmes de réforme de la gouvernance des entreprises publiques et de relance de l’investissement et de modernisation des exploitations agricoles, cofinancé par l’Union Européenne. L’agence appuie également des communes tunisiennes dans leur combat contre l’épidémie en leur permettant de se doter d’équipements de protection pour les agents municipaux chargés la collecte des déchets ménagers, ainsi que de matériels et produits de désinfection et de stérilisation.
À Londres, vingt-cinq des plus grands gestionnaires d’actifs et institutions financières au monde, fournissant des financements privés aux nations et aux entreprises par le biais des euro-obligations, des prêts syndiqués, du financement du commerce et d’autres structures de crédit à travers le continent africain, se sont regroupés en un club baptisé AfricaPCWG, sigle en anglais pouvant se traduire par Groupe de travail des Créanciers privés en Afrique. Cette entité a vocation à fournir aux gouvernements africains, à la Commission économique pour l’Afrique (CEA), au G20, au FMI et à d’autres banques multilatérales de développement un forum à travers lequel toutes les parties prenantes peuvent dialoguer avec des investisseurs internationaux privés et des entreprises africaines pour coordonner et résoudre les grands problèmes liés à la crise du coronavirus. Visant à représenter les points de vue des créanciers privés internationaux qui investissent en Afrique, cette initiative a également pour objectif de travailler avec les pays sur leurs besoins de financement dans ce contexte difficile.
Le conseil Bain & Cie prend la tête d'une coalition baptisée Response, Recovery, Resilience and Transformation (R3T) qui souhaite aider les acteurs du secteur agricole et agroalimentaire africain, durement touchés par la crise du coronavirus, à passer ce cap. Dans ce cadre, Bain jouera le rôle de chef de file d'une levée de fonds de 45 à 90 M€ (50 à 100 M$) auprès des organisations d'aide au développement TechnoServe et Land O'Lakes Venture37, ainsi que du fonds de social impact Acumen et du consortium de géants du négoce de matières premières alimentaires Partners in Food Solutions (qui compte parmi ses membres Cargill et General Mills). Cette levée de fonds permettra d’apporter des subventions ou des prêts à des coopératives de producteurs, de transformateurs ou à des marques agroalimentaires verticalement intégrées. Cette levée pourrait être faite auprès des fondations de Bill et Melinda Gates ou Rockfeller, mais aussi auprès d'institutions de financement du développement telles que l'agence américaine Usaid ou le CDC Group britannique.
Le fonds suisse à impact Vital Capital vient de mettre en place un dispositif d'aide de 8,9 M€ (10M$) pour offrir aux entreprises africaines un accès immédiat à des capitaux, et ainsi leur permettre de continuer à fournir des produits, des services et des emplois primordiaux.
Des mesures de soutien continentales et régionales
La Banque Africaine de Développement (BAD)mobilise 264 M€ pour soutenir le Maroc dans sa réponse à la pandémie. Elle va également consacrer 20 M€ (22 M$) au renforcement des systèmes de santé de la Gambie, du Mali et du Niger, trois pays à faible revenu de la Communauté Économique Des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
L'Agence de Développement de l’Union Africaine (AUDA-NEPAD) et le groupe Ecobank ont dévoilé les grandes lignes de priorité de leur initiative conjointe d’appui aux MPME africaines qui contribuent pour près de 85‹% des emplois du secteur privé. Par ailleurs, le conglomérat bancaire panafricain s’est associé à Google pour aider les PME africaines à se doter de compétences numériques rendant possible l’utilisation de solutions digitales comme Google My Business et Google Ad.
Les actions au niveau national
Le Mali a levé le 27 mai un montant de 47,2 M€ (31 MdXOF) sur le marché financier de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) au terme de son émission de bons assimilables du trésor covid-19 à 364 jours.
Confirmant sa position prédominante en matière d’initiatives dans le domaine de la recherche scientifique et de l’innovation, c’est au Maroc que vient d’être conçu, par une institution de R&D basée à Rabat, la Fondation MAScIR, le premier kit de diagnostic de la covid-19. Testé et validé par les Forces Armées Royales, la Gendarmerie Royale ainsi que l'Institut Pasteur de Paris, ce test diagnostic 100 % marocain a pour caractéristiques d’être spécifique, à haut degré de sensibilité et de fiabilité et au coût maîtrisé.
En Côte d’Ivoire, le gouvernement mène des actions en faveur des jeunes face à la pandémie. Le premier axe, lancé avec l’appui de partenaires techniques et financiers comme l’UNICEF et l’UNFPA, concerne la sensibilisation et a permis de recruter 700 jeunes ayant pour mission d’aider à combattre les fake news ; le second est relatif aux mesures liées à l’insertion des jeunes.
Certaines initiatives impliquent à la fois des acteurs locaux et internationaux. C’est le cas par exemple de la création au Bénin d’un corps de 120 « Volontaires Santé Junior (VSJ) ». Visant à lutter contre l’épidémie par l’éducation, la sensibilisation, la prise de conscience et la capacité d’autoprotection des communautés, cette initiative soutenue par la France consiste dans un premier temps à former les VSJ au sein des clubs scolaires d’Amnesty International, pour qu’ils puissent ensuite sensibiliser à leur tour leurs camarades et les familles.
Événement :
- 10 juin (14-15h) : webinaire « African equities investing: what lies ahead? » organisé par Africa Global Funds (AGF) pour discuter de l’impact de la covid-19 sur les marchés d’equity africains.
Et aussi...
- Bolt, une start-up estonienne spécialisée dans la mobilité urbaine (VTC, moto-taxis ou encore trottinettes électriques en free-floatting), essentiellement active en Europe de l’Est et en Afrique, où elle est présente dans sept pays (Ghana, Kenya, Nigeria, Tunisie, Tanzanie, Ouganda, Afrique du Sud), lève 100 M€ auprès du britannique Naya Capital Management afin de poursuivre son développement sur ces deux continents.
- Après le Zimbabwe, le Congo, l’Éthiopie, le Sénégal, le Gabon et le Togo, LazardFrance a décroché le 27 mai un contrat de conseil auprès de la Zambie pour aider le pays à restructurer sa dette internationale, évaluée à 9,8 Md€ (11 Md$). C’est le franco-sénégalais Momar Nguer (président du Medef International et ex-président de la branche marketing et services de Total) qui a mis son réseau et son carnet d’adresses africain au service de la banque d’affaires, en jouant les intermédiaires auprès du président zambien.
- Après la signature d’un partenariat avec FMO, la banque néerlandaise de développement (relire bulletin #92), c’est au tour de Proparco de sceller un partenariat avec la COmpagnie FINancière Africaine (COFINA). D’un montant de 10 M€, cet accord vise à financer des clients des filiales du groupe de mésofinance panafricain au Sénégal (5 M€) et en Côte d’Ivoire (5 M€).
- La société française d'ingénierie Egis devrait devenir le nouveau concessionnaire des Aéroports du Mali, avec pour mission de transformer l’aéroport Modibo Kéïta en une plateforme moderne de niveau international.
- Axa Mansard, la filiale au Nigeria du groupe français Axa, spécialisée dans les services de couverture contre des incendies, accidents et risques divers (IARD), a dû céder pour plus de 10 M€ (4,37 MdNGN) d'actifs financiers et notamment locatifs au cours de ce premier trimestre, afin de maintenir un niveau élevé de trésorerie.
- Orange Ventures lance le MEA Seed Challenge pour financer (à hauteur de 50 à 150 K€) des entrepreneurs en phase d'amorçage, s'appuyant essentiellement sur les nouvelles technologies, en Afrique (Cameroun, Côte d'Ivoire, Égypte, Maroc, Sénégal et Tunisie) et au Moyen-Orient (Jordanie).
- S'inspirant des programmes américains Shark Tank et Lion’s Den, l'entrepreneur et business angel américain Jim-Chu, lance le concept The Nest, qui ambitionne d'opérer des levées de fonds via Zoom au profit des start-up africaines. Le concept consiste à mettre en relation trois investisseurs et trois entrepreneurs, afin que ces derniers puissent présenter leur projet sur Zoom en mode téléconférence.
- L’éditeur sud-africain de jeux pour smartphones Carry1st vient de réaliser un tour d’amorçage de 2,2 M€ (2,5 M$) mené par son compatriote CRE Venture Capital, et qui a vu la participation de Perivoli Innovations, Chandaria Capital, Lateral Capital, Transsion’s Future Hub, and Kam Kronenberg III, entre autres investisseurs.
- Au Sénégal, l’association Génération Saalih, en partenariat avec le fonds M&A Capital, lance son fonds d’investissements à impact social avec un premier closing à 232 K€ (150 MXOF), sur une taille cible de 1,52 M€ (1 MdXOF). Le fonds souhaite avant tout financer la mise en place de centres de formation des talibés, ces élèves des écoles coraniques et sciences islamiques confrontés à d’énormes difficultés d’insertion professionnelle.
Bonne fin de semaine et au mardi 16 juin.
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