Acrotec renforce son pôle Medtech
Basé à Develier, en Suisse, Acrotec renforce son pôle Medtech en s'emparant de la société singapourienne Team-Metal. Détenu par Carlyle, le groupe rassemble 24 sociétés implantées en Suisse, en France et aux États-Unis pour employer plus de 1 500 salariés. Générant plus de 200 millions de francs suisses (environ 195 M€) de revenus, Acrotec couvre toutes les compétences de la micromécanique de haute précision (usinage, traitement de surface, gravure, assemblage) pour divers secteurs comme l'horlogerie, l'automobile, l'aéronautique ou encore l'électronique. Cette acquisition, conseillée par Linklaters, répond à deux ambitions stratégiques : développer son pôle Medtech et étendre sa présence en Asie. Fondée en 1988 et basée à Singapour, la cible compte une équipe de 600 personnes réparties entre Singapour, l’Indonésie, la Malaisie et la Chine pour fabriquer des composants de haute précision destinés à des équipements dans le domaine des sciences de la vie, des instruments d’analyse et du dispositif médical. En décembre 2020, Acrotec avait été acquis par Carlyle à travers son véhicule Carlyle Europe Partners V, qui avait annoncé le closing final en 2019 à 6,4 Md€. Et ce, auprès du fonds allemand Castik, qui s’était invité au capital en 2016, pour environ 1 Md$ (dette compris), selon Reuters.
Sigfox repris par UnaBiz
Le tribunal de commerce de Toulouse a choisi le repreneur de Sigfox, opérateur de réseaux télécoms pour objets connectés et vendeur d'équipements associés, placé en redressement judiciaire fin janvier. Il s'agit d'UnaBiz, qui opère le réseau du français à Taïwan et Singapour. S'il est basé dans la cité-État, ses deux fondateurs sont français et Engie est actionnaire tout comme il l'était de Sigfox. Henri Bong, ingénieur et diplômé de l'Essec, fut le directeur du développement commercial du toulousain mais aussi conseiller au commerce extérieur de France, tout comme son associé Philippe Chiu (Epitech), ancien d'Accor et de Ionis Group. UnaBiz est aussi financé notamment par le fonds de l'hébergeur japonais KDDI et l'investisseur coté japonais Sparx Group (lire ci-dessous).