Eye Tech Care cherche à se renforcer en Asie. La medtech lyonnaise à l’origine d’un traitement du glaucome a ouvert son capital au groupe chinois China Medical System (CMS). Ce dernier a pris une participation minoritaire d’environ 33,4 % pour un montant confidentiel. En parallèle, un partenariat commercial en Asie a été signé avec ce nouvel actionnaire. CMS disposera ainsi de la licence de distribution du dispositif par ultrasons EyeOP1® en Chine ainsi qu'en Asie du Sud-Est. Fondé en 2008 à Lyon par des experts du domaine des ultrasons thérapeutiques et en partenariat avec l’INSERM, Eye Tech Care développe et commercialise le dispositif EyeOP1® pour le traitement non invasif par UCP® du glaucome. Depuis sa création, la société lyonnaise a levé au total 43,7 M€ via quatre tours de table (lire ci-dessous), dont le dernier en 2015 avec un fonds chinois, Everpine Capital, pour un montant de 25 M€. Coté à Hong Kong et basé à Shenzhen, l’acquéreur chinois a enregistré l’an dernier un chiffre d’affaires de 1,28 Md€ pour un bénéfice net de 420 M€. Faisant figure de leader dans les secteurs de la dermatologie et de l’ophtalmologie, le groupe chinois affiche une capitalisation boursière de l’ordre de 2,8 Md€.
Et aussi :
EQT cède GPA à un fonds de pension canadien
EQT a cédé sa participation dans la société chinoise de packaging GPA Global au fonds de pension canadien Ontario Teachers’ Pension Plan Board (OTPP) pour un montant confidentiel. Selon la presse locale, la taille du deal pourrait se situer entre 700 et 800 M$. Pour mémoire, le GP suédois EQT avait acquis une participation de 37 % en 2017 dans GPA via son fonds Mid-Market Asia III, qui avait bouclé son closing final à 800 M$ en juin 2018. Le véhicule effectue des investissements avec des tickets allant jusqu’à 100 M$ dans des entreprises valorisées au maximum 250 M$. Pour mémoire, en janvier dernier, le véhicule avait cédé l'opérateur de QSR (Quick Service Restaurant) China F&B Group (CFB) au fonds FountainVest pour environ 160 M$ (lire ci-dessous). Deux mois plus tard, il avait investi dans Guardian, opérateur dans la lutte antiparasitaire, pour un montant confidentiel.