Trophos, Sarenza, SPS ou La Fourchette ont dépassé, l’an passé, les 100 M€ devalorisation. Souvent repris par des américains, les VCs espèrent aussi convaincredavantage les industriels français.
Dans la jeune histoire du capital- risque français, la période actuelle se rapproche, pour certains professionnels, d’un âge d’or des sorties. Les « désinvestissements » de fonds dans des start-up semblent en effet ne jamais avoir été aussi nombreux et les belles opérations s’enchaînent à un rythme soutenu.
Sur les douze derniers mois, notre activité a progressé de 40 %. C’est le signe d’un dégel du marché incontestable, après une période d’attentisme, chez les investisseurs comme les désinvestisseurs.
Francis Lorentz, LD&A
Certes, ce n’est pas la Silicon Valley mais la tendance est encourageante pour un segment encore davantage habitué à entrer qu’à sortir par le haut. Toutes les issues, à quelques nuances près, apparaissent ouvertes pour les investisseurs. Les fusions-acquisitions atteignent des niveaux records, les fonds de capitaldéveloppement et LBO ont de l’appétit et des moyens, et la Bourse, au moins pour certains secteurs et malgré des variations parfois rapides d’un trimestre à l’autre, joue aussi son rôle. « Sur les douze derniers mois, notre activité a progressé de 40 %. C’est le signe d’un dégel du marché incontestable, après une période d’attentisme, chez les investisseurs comme les désinvestisseurs, née du ralentissement économique et des incertitudes sur l’environnement monétaire et fiscal », explique Francis Lorentz, président de LD&A Jupiter, la banque d’affaires dédiée au télécom, logiciels et TMT.