Le continent fait rêver de plus en d’investisseurs en mal d’aventure. Les Carlyle,Warburg Pincus ou Wendel, ont rejoint les vétérans panafricains comme ECP, Abraaj, Actis ou AfricInvest. Sans compter les équipes plus récemment constituées pour investir sur le continent offrant les meilleurs TRI du monde.
Fin septembre, l’hôtel du Collectionneur, un luxueux établissement parisien situé non loin du parc Monceau, au coeur du quartier des conseils, accueillait les « BRVM Investment Days ». La première étape d’un roadshow qui doit emmeneinvr la Bourse d’Abidjan dans plusieurs capitales internationales dans les prochains mois. Invité à intervenir sur le thème, désormais classique, de « l’Afrique : Nouvelle frontière de l’économie mondiale », Luc Rigouzzo (photo ci-contre), président d’Amethis, un capital-investisseur panafricain, abandonnait sa présentation powerpoint pour s’enthousiasmer plus librement sur le private equity africain : « Il n’y a jamais eu autant de fonds en Afrique. Loin de m’inquiéter, ce phénomène annonce la formation d’un vrai marché secondaire. Et, dans le même temps, les Bourses s’animent. Je suis convaincu qu’il y aura de plus en plus d’introductions dans les prochaines années. » De fait, la hantise de la sortie, longtemps plus complexe en Afrique qu’ailleurs, semble s’estomper.
Les marchés financiers s’approfondissent avec l’intervention croissante d’investisseurs institutionnels locaux, fonds de pension, fonds souverains ou compagnies d’assurances. L’arrivée de nouveaux fonds de private equity indique une maturation du secteur… et, là encore, de nouvelles possibilités de sortie. « Si vous avez une entreprise rentable en Afrique, vous pouvez la vendre. Ce n’était pas évident en 2000 quand nous avons commencé », déclarait récemment Hurley Doddy, co-directeur général de Emerging Capital Partners (ECP), l’un des pionniers du secteur, lors d’une conférence sur le private equity à Lagos, la capitale économique du Nigeria.
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