Avec ses rendements sûrs, sa composante immobilière qui rassure les prêteurs et le succès touristique de la France, l’hôtellerie n’en finit pas d’attirer les investisseurs. « Nous devrions atteindre cette année un niveau d’investis- Vege - Fotolia.com sement équivalent aux 2,8 Md€ de 2014, laquelle était déjà une belle année », indique Stéphane Botz, l’associé responsable du pôle Real Estate & Hotels de KPMG.
En effet, ce millésime, marqué notamment par la cession du groupe Louvre Hôtels, l’actiavec près de 700 établissements en France, avait dépassé à la fois les niveaux d’activité de 2013 - 2,4 Md€ - et ceux de 2012 - 2,6 Md€ -. « Les deux dernières années ont été assez soutenues et cela va effectivement continuer », confirme Geoffroy Schmitt (photo ci-contre), associé en charge du secteur Real Estate & Hospitality chez PwC, qui est notamment intervenu cette année sur l’acquisition d’Alliance Hospitality par LFPI et conseille des fonds souvent américains comme Starwoord Capital, Blackstone ou Mount Kellet dans le domaine.
Si l’année en cours n’est pas marquée par la vente de trophy assets comme 2014, qui avait vu le changement de mains d’établissements comme le Marriott Champs Elysées, passé du groupe immobilier français MCE PropCo au fonds de Hong-Kong Kai Yuan Holdings pour 344 M€ ou le Méridien Etoile, vendu par Starwood Capital à Mount Kellett pour 280 M€, elle a déjà été très active sur le marché du milieu de gamme.