Environnement : Komaza / Axa Investment Managers / FMO / Mirova / Novastar Ventures (Kenya / France / Pays-Bas / Maurice)
Alors que l'Afrique abrite le deuxième poumon vert de la planète, le continent connaît actuellement une déforestation deux fois plus rapide que la moyenne mondiale, le recul de la forêt tendant au contraire à ralentir à l’échelle de la planète. Pour lutter contre ce phénomène et ses conséquences désastreuses en matière d'exposition accrue aux risques du changement climatique et d'entrave à la biodiversité et aux efforts de conservation, Komaza, une société forestière kényane fondée en 2006 par le scientifique américain Tevis Howard, souhaite étendre son modèle de micro-foresterie durable en Afrique de l’Est. Ce modèle, déployé jusqu’à présent au Kenya, consiste à fournir aux petits exploitants agricoles des plants et des conseils techniques pour planter et cultiver des arbres en échange d'une rémunération. Il est non seulement parvenu à séduire 25 000 agriculteurs, mais également des investisseurs : l’entreprise vient de réunir 24,5 M€ (28 M$) dans le cadre d’une levée de fonds de série B menée conjointement par Axa Investment Managers, via son véhicule Axa Impact Fund, et la banque de développement néerlandaise FMO. Ont également participé au tour de table Land Degradation Neutrality Fund de Mirova (lire l’article 50 % du hard cap atteint pour le fonds vert de Mirova sur CNEWS IMMO & INFRA) ainsi que Novastar Ventures, qui avait mené le tour de table de série A de 8,7 M€ (9,9 M$) de la cible en 2017. Komaza, qui a déjà planté plus de six millions d’arbres, espère atteindre le milliard d'ici 2030, ce qui bénéficierait à plus de deux millions d'exploitants agricoles en Afrique subsaharienne, et doublerait la couverture arborée existante dans tous les paysages d'exploitation. Le financement apporté par les investisseurs lui permettra également d’investir dans de nouvelles installations de fabrication de bois (afin d'élargir sa gamme de matériaux de construction durables et de haute qualité), de lancer une nouvelle application destinée aux agriculteurs pour augmenter le nombre d'inscriptions et améliorer l'accès aux meilleures pratiques, et de développer la surveillance automatisée de ses exploitations agricoles grâce à la télédétection et l'IA (voir fiche de l'opération sur CFNEWS).
Logiciels et services informatiques - Distribution : TradeDepot / Partech Africa / SFI / Women Entrepreneurs Finance Initiative (We-Fi) / MSA Capital (Nigeria / France / États-Unis / Chine)
La start-up nigériane TradeDepot, une plateforme SaaS BtoB de gestion de la distribution de biens de consommation, collecte 8,7 M€ (10 M$) auprès de Partech Africa, la Société Financière Internationale (SFI ou IFC), Women Entrepreneurs Finance Initiative (We-Fi) et MSA Capital, dans l’optique de renforcer sa présence au Nigeria et de s’étendre en Afrique (voir fiche opération sur CFNEWS). Fondée en 2016 à Lagos par Onyekachi Izukanne (actuel PDG), Michael Ukpong et Ruke Awaritefe, la jeune pousse réunit sur une même plateforme des marques internationales de grande consommation - telles que Nestlé, Unilever, GB Foods et Danone - des grossistes et des petits détaillants, rendant ainsi les produits plus accessibles et abordables. Son ambition est de contribuer à digitaliser le secteur informel mais substantiel de la distribution. Elle avait mobilisé il y a deux ans 2,5 M€ auprès du fonds africain de Partech, dirigé par Tidjane Dème et Cyril Collon (relire article TradeDepot, première cible africaine d’un VC français sur CFNEWS). D’une taille de 125 M€ (relire l’article de janvier 2019 Partech boucle son fonds Afrique), Partech Africa est dédié au développement de projets « Tech » en Afrique.
Agroalimentaire - Transformation digitale : Soafiary / I&P / Somtou Cameroun (Madagascar / France / Cameroun)
Investisseurs & Partenaires (I&P), fonds français à impact dédié aux PME d’Afrique subsaharienne et présidé par Jean-Michel Severino, accueille dans son giron une entreprise agroalimentaire malgache, Soafiary, spécialisée dans la collecte, la transformation et la vente de céréales (maïs, riz) et de légumineuses (haricots, pois du cap, lentilles, soja) pour le marché local et international (voir fiche opération sur CFNEWS). Fondée en 2006 par la promotrice malgache Malala Rabenoro, la cible a entrepris de diversifier ses activités au cours des trois dernières années, en mettant en place une unité de provenderie (mélange alimentaire destiné aux animaux d'élevage) et en lançant un projet d’agriculture contractuelle en collaboration avec le diocèse de la région Vakinankaratra, située dans les hauts plateaux de Madagascar. Ce projet, baptisé Soadio, consiste à former les agriculteurs, à mettre à leur disposition matériels agricoles et intrants, puis à leur acheter la totalité de la production. Réponse aux enjeux de traçabilité et de qualité des produits, Soadio est l’un des axes stratégiques du partenariat défini entre I&P et Soafiary. La majeure partie du financement apportée par le fonds d’investissement, dont le montant reste confidentiel (mais qui n’excède certainement pas 3 M€, conformément à la stratégie d’investissement d’I&P), est toutefois destiné à l’activité historique de l’entreprise et à sa stratégie de développement. Employant près de 200 personnes, dont 88 %de femmes, la société malgache sera accompagnée par l’équipe d’I&P Afrique Entrepreneurs 2 basée à Madagascar, à savoir Mialy Ranaivoson, responsable d'investissement, en charge du bureau local d’Antananarivo depuis sa fondation en 2012, et Era Andriambololona, qui a intégré l’équipe en 2019. Il s’agit du septième investissement du véhicule IPAE2, mais du premier à Madagascar, où I&P opère depuis 2008. Le portefeuille malgache du fonds d’impact comprend dorénavant huit PME, parmi lesquels l’institution de microfinance ACEP Madagascar, l’entreprise sociale Nutri’Zaza ou encore la société agroalimentaire Scrimad.
Parallèlement à la poursuite de ses activités d’investissement, les quatre-vingt collaborateurs d’I&P se mobilisent auprès des entrepreneurs du continent pour les aider à surmonter la crise sanitaire et ses conséquences économiques. Au Cameroun, le fonds à impact vient ainsi de lancer un programme d’appui à la transformation des PME, en partenariat avec Somtoun Cameroun, entreprise spécialisée dans la transformation numérique. Les sociétés bénéficiaires pourront réaliser un projet (tel que le développement d’une nouvelle activité, ou bien une transformation organisationnelle et digitale) grâce un prêt à taux zéro de 31 à 61 K€ (20 à 40 MXAF), avec une dotation maximale de 30 % pour la transformation de l’entreprise, le reste des fonds étant alloué au besoin en fonds de roulement de la PME et / ou à l’acquisition de nouveaux équipements. À l’issue de la période d’amorçage (un an), chaque entreprise sera libre d’opter entre rembourser le prêt sur une période de deux ans sans intérêt, ou le convertir en parts dans son capital.
Infrastructures - Hydrocarbures : projet Mozambique LNG / Total / BAD / Exim Bank / JBIC (Mozambique / France / Côte d'Ivoire / États-Unis / Japon / International)
Total vient de finaliser l’emprunt de 13 Md€ (14,9 Md$) pour la mise en exploitation au Mozambique d’un gisement de gaz dont il est opérateur depuis moins d’un an. Cette levée de fonds record pour le financement d’un projet en Afrique subsaharienne, sécurisée dans un contexte d’incertitude causé par la pandémie et une baisse des prix des hydrocarbures, a été financée par huit agences de crédit à l’exportation, dix-neuf banques commerciales ainsi que la Banque Africaine de Développement (BAD) qui apporte 350 M€ (400 M$). Les principaux créanciers sont la banque américaine d'import-export (Exim Bank), qui a contribué à hauteur de 4,4 Md€ (5 Md$) et la Japan Bank for International Cooperation, avec 2,6 Md€ (3 Md$). Le projet Mozambique LNG constitue le premier développement à terre d’une usine de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le pays. Représentant un coût total estimé à 17,5 Md€ (20 Md$), il comprend le développement des champs de Golfinho et d’Atum, situés dans la concession Offshore Area 1, et la construction de deux trains de liquéfaction d’une capacité totale de 13,1 millions de tonnes par an (voir fiche de l’opération avec tous les conseils sur CFNEWS IMMO & INFRA). L'exploitation devrait débuter en 2024 et la production annuelle atteindre environ 43 millions de tonnes.
Focus : le point sur la pandémie en Afrique
Bien que les chiffres demeurent nettement moins alarmants que dans d’autres régions du monde, la théorie de l’exception africaine a vécu : le dernier bilan fait état de 737 310 cas confirmés et de 15 430 décès, témoignant d’une progression exponentielle, avec notamment une flambée en Afrique du Sud, qui totalise la moitié du nombre total de personnes touchées sur le continent. Poursuite cette semaine de notre panorama des initiatives menées à différentes échelles pour limiter la pandémie et ses effets socio-économiques (prochaine synthèse début septembre).
La solidarité internationale et les initiatives hors d’Afrique
Le Tchad bénéficiera d’un nouveau financement de 59,4 M€ (68 M$) du FMI pour répondre à ses besoins urgents en matière de budget et de balance des paiements, dans le contexte de détérioration des conditions économiques mondiales dû à la Covid-19. Si le FMI a d’ores et déjà décaissé des sommes importantes au profit de nombre de pays africains, l’Algérie a fait le choix de s'opposer à tout recours à l’institution internationale : « l’Algérie est d’abord un pays social », a déclaré le président Abdelmadjid Tebboune pour justifier sa prise de position.
La Société Financière Internationale (SFI ou IFC) vient de consentir un prêt senior d'un an de 25 M€ à la NSIA Banque Côte d'Ivoire, afin de permettre au groupe bancaire d'accorder de nouveaux prêts liés au commerce ou aux fonds de roulement aux entreprises dont les flux de trésorerie ont été perturbés par la pandémie.
Dans le double cadre de l’initiative française « Covid-19 – Santé en Commun » portée par l’Agence Française de Développement (AFD) et de la Finance Climat, deux conventions ont été signées au Togo entre la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et l’AFD. D’un montant total de 175 M€ (114,8 MdXOF), ces accords visent à appuyer une relance économique durable suite à la pandémie, et notamment soutenir la BOAD dans sa réponse contracyclique face à la crise en participant au financement des plans de riposte des États-membres de l’UEMOA.
La France et la République Démocratique du Congo (RDC) renforcent leur partenariat avec la signature, le 14 juillet, de trois conventions de financement, pour un montant global de 46 M€ en subventions. Cet apport a pour objectif de protéger et accompagner la population congolaise face aux risques sanitaires, économiques et écologiques.
Alors que le Japon et le Gabon célèbrent le soixantenaire de leur coopération bilatérale, le premier octroie au second 2,4 M€ (1,6MdXAF) sous la forme d'un don. Ce dernier permettra la livraison de matériel médical (CT Scanner, échographes portables ultrasons, incubateurs et électrocardiographes) afin de renforcer le système de santé et d’améliorer les conditions de prise en charge des patients.
Les actions au niveau régional et national
Le Groupe de la Banque islamique de développement (BID) mobilise 2 Md€ (2,3 Md$) afin d’initier une riposte collective contre la Covid-19 au niveau des États de l’Organisation de la Conférence Islamique.
Le Ghana s’apprête à lancer un plan de relance économique, dont le montant n’a pas encore été divulgué, qui ciblera les grandes entreprises du pays et les aidera à faire face aux conséquences de la crise sur leurs activités.
Au Maroc, afin de soutenir l’écosystème des start-up, les autorités mettent en place une nouvelle composante au sein du Fonds Innov Invest (FII), intitulée « Plan d’urgence Covid-19 ». Celle-ci apportera un appui additionnel pour faire face aux charges courantes et faciliter ainsi le redémarrage de leurs activités. Un fonds d’amorçage dédié aux porteurs de projets et aux start-up actifs dans le domaine de la santé sera également lancé prochainement.
Landry Ngoma, un jeune Gabonais passionné de technologie, vient de créer un robot surnommé « G-android héro national4 Hi-Tech » destiné à sensibiliser les populations sur les gestes barrières à adopter pour lutter contre le coronavirus.
Fonds : Helios Investment Partners / Fairfax Africa / CDC Group (Afrique / Canada / Royaume-Uni)
Le paysage du private equity africain se recompose. Le canadien Fairfax Holdings Corporation s’apprête à mettre la main sur la firme de private equity Helios Investment Partners, basée à Londres avec des bureaux à Paris, Luxembourg, Lagos et Nairobi, et gérant environ 3,1 Md€ d’actifs en Afrique dans des secteurs variés. La société d’investissement cotée sur le Toronto Stock Exchange compte le fusionner avec Fairfax Africa pour donner naissance à une nouvelle entité panafricaine, dénommée Helios Fairfax Partners Corporation (HFP), qui conservera sa cotation sur la bourse de Toronto, et au sein de laquelle Helios détiendra une participation de 45,9 %. Sa direction générale sera assurée par les co-fondateurs d’Helios, Tope Lawani et Babatunde Soyoye, et la présidence par l’actuel directeur général de Fairfax Africa, Michael Wilkerson. La transaction devrait être finalisée au troisième trimestre de cette année.
Par ailleurs, Helios Partners obtient 87 M€ (100 M$) en fonds propres de la part du Commonwealth Development Corporation (CDC Group) pour son quatrième véhicule ciblant l’Afrique, Helios Investors IV. Lancé en juin 2019, ce dernier ambitionne d’atteindre le montant record de 1,1 Md€ (1,25 Md$). Depuis sa création en 2004, Helios Partners a investi dans près de trente-trois sociétés africaines et du Moyen-Orient. À travers ce nouvel investissement, qui fait suite aux 44 M€ (50 M$) récemment accordés au quatrième véhicule d'AfricInvest (relire bulletin #98), l’institution britannique en charge du financement du secteur privé dans les pays en développement souhaite accélérer la création d’emplois, en particulier des emplois durables, et contribuer à la reprise post-covid-19 sur le continent.
Assurances : Baloon / business angels / French Partners (France / Afrique)
Première plateforme de courtage 100 % digitale et dématérialisée dédiée exclusivement aux particuliers en Afrique, l’assurtech parisienne Baloon lève 1,8 M€ auprès de business angels spécialistes des secteurs de la tech(Tatiana Jama, Nicolas Macquin, French Partners, et Thierry Vandewalle, dirigeant d’Isai et de Wind Capital), de l’assurance (Nelly Brossard, Gaëlle Olivier et Pierre-Olivier Desaulle), et de l’international (Thierry Delaporte et Cyril Benoit). La start-up fondée en 2017 par Bertrand Vialle - un ancien de Gras Savoye - bénéficie également du soutien de Bpifrance depuis l’origine. Favorisant l’inclusion financière en Afrique, elle est déjà active en Côte d’Ivoire et au Sénégal. Ce tour de table financera sa croissance dans les trois derniers pays adressés que sont le Cameroun, le Niger et le Gabon (voir fiche opération sur CFNEWS). Dans l'écosystème assurtech africain, Baloon a réussi à se faire une place en misant d'une part sur l'appétence du continent pour le digital, et d'autre part sur le fort taux d'analphabétisation : « nous avons conçu un outil qui permet de s'assurer uniquement via des photos, via nos briques d'intelligence artificielle. Et il n'y a aucun risque d'impayés vu que tout fonctionne via le mobile money :les paiements sont immédiats », a expliqué Bertrand Vialle. La robustesse du business model de la pépite hexagonale a été démontrée par la crise du coronavirus, car contrairement aux acteurs « traditionnels », à l’arrêt total ces derniers mois, Baloon a continué à se développer. Cette levée est la première étape d’une levée institutionnelle en cours, qui devrait être bouclée d’ici la fin de l’année et pourrait atteindre 3 M€.
Et aussi...
- L'équipementier automobile tricolore Delfingen, coté à Paris et ayant engrangé en 2019 230,5 M€ de revenus, négocie la reprise d'activités de l’Allemand Schlemmer, en liquidation depuis décembre dernier, qui représente un chiffre d’affaires d’environ 100 M€ environ, mille personnes et cinq usines en Allemagne, Roumanie, Russie, Maroc et Tunisie (les deux derniers étant en joint-venture).
- Au Mozambique, Proparco et sa consœur néerlandaise FMO accordent un prêt de 44 M€ à la Banco Comercial e de Investimentos (BCI) pour soutenir l'activité de cette dernière auprès des entreprises et des projets d'infrastructures nécessitant des financements de long terme.
- Au Kenya, le consortium Rift Valley Connect, composé de Vinci Autoroutes, Vinci Concessions et Meridiam Infrastructure Africa Fund (MIAF), devrait débuter d’ici septembre les travaux de l’autoroute Nairobi-Mau, dans le cadre d’une concession de trente ans pour un investissement initial de 1,6 Md€.
- Le Rwanda a signé en début de mois deux accords de financement d’un montant total de 140 M€ (160 M$) avec la Banque Mondiale d’une part et l’Union Européenne d’autre part. Le premier, d’un montant de 130 M€ (149 M$), vise à soutenir les efforts du pays en termes d'accès à l'enseignement et à la formation technique et professionnelle ainsi qu'aux programmes d'enseignement supérieur. Les 9,6 M€ (11 M$) octroyés par l’UE devraient quant à eux faciliter la mise en œuvre des projets « Market Skills4Tourism » et « Tech Innovation / Incubation Hubs », qui ont pour objectif d’améliorer les compétences des jeunes dans le secteur du tourisme et de l'hôtellerie et à améliorer les possibilités d'emploi dans les secteurs à fort potentiel grâce à des centres d'innovation / incubation dans quatre villes secondaires du Rwanda (Rusizi, Rubavu, Nyagatare et Muhanga).
- Groupe Five, fleuron du BTP africain, vient de quitter la Bourse de Johannesbourg et s’apprête à céder ses actifs.
- Engie Afrique scelle un partenariat avec son compatriote PayGas, une start-up qui a inventé une solution technologique pay-as-you-gas pour fournir du GPL (une énergie de base abordable pour cuisiner, se chauffer et s’éclairer), afin de déployer deux stations qui bénéficieront à vingt mille personnes au Cap, en Afrique du Sud.
- Bolloré Logistics Madagascar ouvre un nouveau bureau dans la capitale malgache d’Antananarivo, au sein de l’aéroport international d’lvato.
- Le concessionnaire automobile Tractafric Motors Cameroun ouvrira, à la rentrée prochaine, une enseigne Point S, spécialisée dans la distribution de pneus et l’entretien de véhicules. Ce centre Point S Cameroun sera la première filiale de l’enseigne française en Afrique centrale.
Bonne fin de semaine, très bel été à tous et au mardi 1ᵉʳ septembre.
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